lundi 23 avril 2012

L'asthme et les allergies sont exacerbés par les émotions

"Quand le corps est en santé, il obéit; quand il est malade, il commande" (Jean Férriol Perrard)

L'intelligence des réactions corporelles
Des chercheurs de l'Université de l'Iowa confirment l'intelligence des réactions corporelles. Cette opération, déterminée par le cerveau émotionnel, a toujours à cœur l'intérêt personnel de l'individu.  Dans l'atelier de psychosomatique, un de nos objectifs était de vérifier ce que les différentes sensations corporelles rendant l'individu vulnérable offraient en termes d'intention positive.

Nœuds des conflits
-les trois structures du corps et leur langage

-les trois formes de communication corporelle

-fonction des organes: messages du corps, traduction (l'asthme: maladie émotionnelle)

-économie de l'organisme: symptômes mentaux

La fonction des organes
Les lectures que nous avions fait depuis l'inscription à l'atelier "Psychosomatique" portaient sur des systèmes corporels précis: la peau, le système vasculaire, le système nerveux, le squelette, les glandes endocrines, le système gastro-intestinal et le système thoracique. En l'occurrence, nous avions regardé le système pulmonaire en lien avec l'asthme car une participante souffre d'asthme depuis l'enfance. Elle faisait le lien entre sa santé émotionnelle et l'asthme, maladie dont elle souffre toujours. De son dire « Incapable de sentir mes émotions, j’en ai troqué l'expression par de sérieuses crises d'asthme.

Les trois structures corporelles et leur langage
  • la structure mécanique, le système osseux;
  • la structure organique : comprenant les systèmes nerveux, digestif, respiratoire, cutané, circulatoire, lymphatique et endocrinien; 
  • les affections hors systèmes : les maladies des yeux, des oreilles, de la bouche, des cheveux, de l’appétit, ou de la voix…
Chaque système a un langage symbolique
Chaque système a été analysé en fonction de son langage symbolique, notamment en relation avec des expressions populaires, comme "être constipé" ou "cœur qui soupire n'a pas ce qu'il désire”, "y laisser sa peau", "avoir le souffle coupé" (l'asthme, une maladie émotionnelle), etc. Enfin, nous avons utilisé les indications psychosomatiques avec ce qui comportent des notions relatives à l'adaptation au stress, à la latéralité, et aux constitutions et aux tempéraments vus lors du dernier atelier.

Une grille de lecture pour comprendre le langage des organes vitaux
L’ensemble des documents offrait à chacune une grille de lecture utile pour mieux comprendre au premier degré. Mais, afin de ne pas nous livrer à des généralisations abusives, nous avons surtout voulu nous rendre sensible aux définitions prodiguées par l'Association canadienne pour la santé mentale et le DSM-V. Le diagnostic médical, les processus émotionnels et psychosomatiques, des étiquettes sur des maux donnés par d’autres furent nos premiers outils de travail.  

L'usage rend maître puisque nous allions continuer les rencontres sur une période d'un an pour mettre à profit nos différentes expériences avec nos clients volontaires.

Les trois formes de communications corporelles
· Les tensions : Premier mode pour exprimer un problème : la tension peut se manifester par un mal de dos, des difficultés digestives, des cauchemars, ou un certain malaise émotionnel…

· Les traumatismes : Deuxième mode de communication entre l’esprit et le corps, les traumatismes présentent un double avantage, celui de ne pouvoir passé inaperçu. 

· Les maladies: Troisième mode d’expression du problème : la maladie, plus encore que le traumatisme, met l’individu dans l’obligation de s’arrêter pour s’interroger. Le malade pourra analyser sa situation pour comprendre le message de sa maladie.

Le rôle du stress commence à être bien connu. « Plus son intervention est précoce dans l'enfance, plus son action est chronique, plus elle va être déterminante sur l'intensité et la durée des allergies », précise le Dr Pham-Thi.

Mécanisme des actes manqués
Mécanisme des actes manqués décrits par Freud, nous avions toutes vécu des traumatismes physiques accidentels, tels que chocs, coupures, entorses, fractures ou autres et avons remarqué qu'ils s'étaient produits en des endroits précis du corps. Chaque traumatisme a été riche d’enseignements sur nos problèmes individuels de l'époque.

Enfin, quelques personnes avaient remarqué que, plus longtemps la tension a été ignorée, plus le traumatisme a été difficile à enrayer! Exemple: une personne avait eu les côtes cassées, mais ne s'en était pas occupée. Des années plus tard, lors d'un examen médical pour une bronchite, on lui prédit des troubles respiratoires sur la base des côtes identifiées atypiques.

Les étapes dans le déclenchement d'un trouble somatique
Le but de cet atelier visait la compréhension du processus ou des étapes séquentielles dans le déclenchement d'un trouble somatique et comment les émotions et les pensées suite à un événement se répercutent sur le corps.

La digestion des émotions
Nous avons discuté des différentes étapes qui y conduisent. Pour nous aider à mieux comprendre, nous avons comparé les étapes de la digestion d'aliments et ces liens nous ont amené à constater la valeur à identifier et à exprimer nos besoins et nos émotions comme moyens pour maintenir la tension interne au niveau le plus bas possible.

Les apprentissages de notre histoire personnelle et relationnelle
Nous avons pu constater que les différences uniques entre chacune de nous pour identifier et exprimer nos besoins, émotions et sentiments résidaient dans les apprentissages faits tout au long de notre histoire personnelle et relationnelle. 

Le sens donné à la maladie
À cette fin, nous nous sommes posé la question à savoir si chaque personne était la seule à connaître le sens qu'elle donne à sa maladie. Elle seule peut dire quel trajet la maladie a suivi dans le choix de l'organe en question et pourquoi. Nous nous sommes posé la question suivante: la maladie peut-elle être un facteur de croissance?

Selon les médecins, la maladie est multifactorielle  
Nous aurions aimé pouvoir réfléchir sur le sujet avec plusieurs personnes qui se disent psychosomaticiens car ceux-ci semblent dire qu'il y a des certitudes. Les médecins disent être en désaccord parce que la "maladie est multifactorielle". C'est logique, mais en même temps, lorsque nous cherchons dans la trajectoire de la maladie, les instances de son déclenchement font soupçonner des événements prévisibles. 

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 

L'abandon est l'attitude intérieure requise 
L'abandon auquel le consultant est convié est une attitude intérieure qui alloue la révélation progressive de soi. Il ne s'agit pas d'un geste volontaire pour guérir, c'est un consentement que l'on accorde pour faire la démarche de la thérapie du tunnel.

Reprendre sa santé en mains
La plupart d'entre nous recherchons des certitudes pour diminuer nos angoisses. Par contre, chaque personne qui écoute son corps va certainement améliorer ses connaissances des lois qui régissent son corps et pourra dès lors arriver à reprendre sa santé en mains.                                                                                                                  
Le corps encaisse les tensions
Sans pouvoir le prouver, nous avons examiné le fait que dès que nous réprimons une émotion et que nous empêchons nos pensées de se développer, le corps demeure seul à encaisser toutes les tensions. Nous avons partagé certains aspects de notre vécu et en avons conclu comme d'autres avant nous que les "maux du corps" reflètent les "mots de l'âme". Le corps ne demande qu'à être écouté pour être reçu dans son "message". Il n'a que ce langage pour parler des souffrances enfouies.

Les permissions offertes par la maladie
J'ai raconté l'histoire de cette femme, jeune et bien portante qui, suite à son diagnostic d'un cancer au cerveau, déclara: "Maintenant, je vais pouvoir dire NON". Fallait-il vraiment qu'elle aille aussi loin pour se donner cette permission? Quelles autres émotions avait-elle étouffées? Combien d'autres signaux son corps lui avait-il donné et qu'elle n'avait pas écoutés? Pourquoi attendre aussi longtemps pour développer son identité? Pourquoi son corps a-t-il choisi son cerveau plutôt que sa gorge pour apprendre à dire NON?

Liste de facteurs importants dans les maladies
Nous avons examiné la liste des facteurs suivants qui peuvent présenter une importance dans les maladies, mais avons surtout basé nos échanges sur d, f, g, j pour notre réflexion:
a) constitution héréditaire;
b) traumatisme de naissance;
c) maladies organiques de l'enfance, lesquelles augmentent la vulnérabilité de certains organes;
d) soins reçus dans l'enfance (mode de sevrage, éducation à la propreté, conditions matérielles);
e) expériences accidentelles d'ordre physique ou traumatisantes de l'enfance;
f) expériences d'ordre affectif;
g) climat affectif du milieu familial et traits personnels spécifiques des parents et collatéraux;
h) traumatismes physiques ultérieurs;
j) expériences affectives ultérieures dans les relations interpersonnelles et dans les relations professionnelles.

Pour conclure:
Nous nous sommes ralliées à ce que dit Joyce MacDougall: le symptôme corporel se présente comme une protection de l'identité, même si parfois, et de façon paradoxale, son ampleur met la vie de l'individu en danger.

Nous en avons déduit sans pouvoir interroger la principale intéressée que ce cancer au cerveau avait métabolisé la souffrance occultée et la partie d'elle-même dont elle s'était coupée pour lui donner le droit d'avoir une identité et de pouvoir exister.

Le sens que nous donnons à nos symptômes, à la maladie
Deux équipes de participantes ont discuté du sens que nous pourrions donner à nos symptômes, à la maladie, à l'épreuve et à l'aide que nous recevons pour mobiliser les ressources qui sont à notre portée afin de retrouver la santé et/ou la maintenir.

Chacune s'est élaboré un plan de santé qui lui convenait. Parmi les solutions, des propositions multiples: l'écoute de nos rêves, l'utilisation de techniques de visualisation/relaxation positives, la thérapie qui décape, la méditation, la thérapie. Se responsabiliser en devenant ACTEUR de sa santé, de sa vie émotive demande de dire NON à la maladie, mais dire OUI à ses messages.

Le Centre Au Nom de la Santé présente les huit participantes dans la formation : Dis-moi où tu as mal: je te dirai ce que tu vis

Les participantes
Je suis infirmière, j'ai un intérêt marqué pour les histoires de familles. Souvent, je suis conviée au chevet des personnes en fin de vie pour faire leurs trames de vie avec les membres de leur famille. Mes notes personnelles comprennent plusieurs étapes de leur vie où la maladie était présente. Cet atelier confirme certaines intuitions. Janice

Infirmière, je travaille auprès d'une clientèle dont les maladies sont récurrentes et parfois chroniques. Mon but en participant à l'atelier sur la psychosomatique est d'aider davantage les patients à retrouver la santé si c'est encore possible. Marielle

Je travaille dans une unité de soins à domicile et je vois souvent des personnes dont les circonstances les minent physiquement. Mon but en participant à cet événement est de pouvoir tendre des perches pour améliorer le sort de ces personnes. Maria

Mon expertise est le traitement de l'angoisse et j'ai souvent remarqué des instances de maladies de l'estomac et du tract intestinal chez les personnes que je reçois dans mon bureau. Ma participation à cet atelier en psychosomatique visait la compréhension du lien entre l'angoisse et la digestion. Je commence à bien suivre le fonctionnement du corps. Odette

Je fais le même travail que Lorraine, mais comme je n'ai pas encore beaucoup d'expérience, je continue à me former. La psychosomatique m'intéresse pour le travail corporel à faire avec mes clients. Viviane

Ma pratique clinique en ÉCHO évoque, du moins dans ses grandes lignes, le travail de liens entre le corps et l'esprit, d'où mon intérêt pour la psychosomatique. Les problèmes de peau m'intriguent en particulier, donc c'est la raison pour laquelle je me suis inscrite.
Roberta

Ma participation à cet atelier me donne la chance de faire des liens à partir de ma santé. Je suis une personne dont la santé est fragile depuis de nombreuses années. Ayant déjà participé aux ateliers en écriture biographique LE LIVRE DE MA VIE, donnés par Lorraine Loranger, je faisais confiance que cet atelier me permettrait de prendre des informations qui me guideraient quant à mes nombreux symptômes et maladies. J'en suis à évaluer mon contexte environnemental dans le processus du développement de mes symptômes pour en tenir compte dans ma capacité de me reprendre en main côté santé. Louise

Je travaille avec des enfants et je désire offrir plus d'alternatives et de solutions à des parents qui se questionnent sur les malaises infantiles du genre, les maux de ventre qui apparaissent le matin d'un examen ou d'une laryngite sans cause identifiable. Manon


(1) (« Le corps a ses raisons que la raison ne connaît pas. ») Le focusing (ou centrage sur soi) est une approche corporelle de psychothérapie créée par l'Américain Eugene Gendlin au début des années 1970. Il se caractérise par une attitude d'attention au « senti », c'est-à-dire à ce qui se passe « en soi » : les émotions, les sensations du corps ainsi que les perceptions viscérales toutes à la fois. Ce senti dépasse la simple perception physiologique.


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts.






















































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