vendredi 27 juillet 2012

La distinction entre "se guérir" et "se soigner"

Se respecter ou se laisser trop définir par les autres 
Ma compréhension de ce qui amène une personne en thérapie est liée aux messages négatifs reçus dans des violences verbales, physiques ou morales à l'époque de l'enfance, alors qu’adulte, la source est plus souvent parce qu'elle oublie de se respecter ou qu'elle se laisse trop définir par les autres comme s'ils la connaissaient mieux qu'elle-même.

Se soigner pour comprendre la cause de la maladie
Se soigner, c'est vraiment tout faire pour comprendre la cause de la maladie afin d'en supprimer les effets négatifs et de ne pas répéter les gestes, les actions (parfois le manque d'action), les refoulements l'ayant occasionné. La thérapie du tunnel offre l’avantage d’aller plus loin et de diminuer ou d’atténuer les émotions qui mènent à l’inhibition d’action.




Réparer ou atténuer la souffrance
Lorsqu'on parle d'avoir fait mal à quelqu'un, il s'agira de réparer ou d'atténuer la souffrance de cet autre et possiblement de se restaurer d'un dysfonctionnement qui fait tort à d'autres.

Se guérir redonne des ressources actives 
Guérir veut dire être transformé et suppose que la personne accèdera et utilisera le sens caché de la maladie. En thérapie, elle s'entendra dire l'innommable dans un langage parfois désespéré.

Une fois le conflit résolu, un traumatisme infantile et/ou actuel dépassé, une situation inachevée dont la personne a fait le deuil ou a accepté, en relation directe ou indirecte avec une blessure ou une violence ravivée de son enfance ou durant une période de vulnérabilité cruciale de son développement, la guérison lui redonnera des ressources actives pour en être complètement dégagée. 

Comme lors d'une blessure physique bien guérie, plus rien ne l'empêchera de faire ce qu'elle désire. Ce n'est pas que soulagée.

Se dire, se révéler, s'autoriser à dire
Se dire, se révéler, s'autoriser à dire tout ce qu'on a sur le coeur durant une session de thérapie va permettre à la personne, parfois malade physiquement, d’entendre ce qu’elle crie avec des maux. Se soigner aura probablement passée par des soins spécialisés ou médicaux, mais la guérison, elle, supposera des soins relationnels qui, eux, passent par l'écoute des symptômes de la "maladie" comme s'il s'agissait d'un langage. Il faut bien dire que, parfois, la maladie tient lieu pour cacher la vérité

Retrouver la/les blessure(s) originelle(s)
Guérir suppose donc de permettre au malade de retrouver dans son histoire, qu'elle soit actuelle et passée, la blessure originelle qui s’exprime, qui se crie avec un mal-à-dire (maladie) et parfois même par une affection.

Plusieurs formes d’affectivité ou d’états d’âme
Au fil du, temps, alors qu’il devient un adulte, il filtre autrement et on peut alors distinguer plusieurs formes d’affectivité. Différents états d’âme marquent la vie de l’adulte: 1- l’émotion est un état temporaire marqué par des modifications physiologiques; 2- le sentiment, plus durable comporte un prolongement et des nuances dont les répercussions mentales sont importantes ayant une signification particulière pour celui qui l’éprouve; 3- la passion est non seulement un sentiment puissant qui est envahissant mais elle domine la vie psychique dans une direction spécifique; 4- l’humeur est comme un bruit de fond permanent de la vie affective et provient fréquemment des sensations viscérales liées au fonctionnement du corps; d’autres états d’âme passe par la tension, par la détente, par l’assouvissement, par une décharge libératrice.

La psychosomatique 
Pour ceux que la psychosomatique intéresse, il est à noter que nous utilisons le terme affection pour parler de sentiments à l'endroit d'une autre personne, mais aussi pour qualifier un trouble ou une souffrance.

Jacques Salomé a raison: le double sens du mot "affection" devrait nous faire réfléchir sur le sens profond de certaines maladies lié à l’affectivité maltraitée.





Revivre son histoire à partir d’une thérapie accueillante 
Guérir va bien au-delà des soins apportés pour réduire la souffrance, pour supprimer le symptôme, ou pour atténuer une souffrance. Il s'agit de permettre au malade de s'entendre dire ce qu'il n'a pu dire avec des mots et a plutôt exprimé de façon silencieuse mais visible avec des maux. Pour se guérir, il ira de soi de revivre son histoire à partir d’une thérapie accueillante centrée sur soi pour décoder les fidélités empruntées, pour se délester des loyautés invisibles, pour accepter et faire le deuil de situations inachevées, et laisser tomber les missions de réparation, et pour refuser les injonctions qui sabotent l'individu. À chacun de se faire entendre dans sa plainte.

Lire: "De l'ombre à la lumière: la guérison par un récit de vie émotionnel " pour confirmer le lien  entre la qualité des relations significatives de sa vie et son état de santé.

Parler pour exister
Pour donner une illustration, avec la médecine traditionnelle, on vous enlève un kyste, mais on n’aura pas entendu ce kyste “parler »d’un enfant avorté dont vous n’avez jamais parlé à personne. L'enfant “tente” à sa façon de se dire, de se manifester, d’exister.

Devenue technologique, opérationnelle, fonctionnelle et institutionnelle, interventionniste et ponctuelle, la médecine occidentale est de moins en moins relationnelle et intimiste. Voilà pourquoi elle a beaucoup de mal à
guérir.

Se réconcilier avec les situations inachevées de son histoire
Guérir est vraiment la tentative de se réconcilier avec les situations inachevées de son histoire, de se libérer des violences engrangées autour des pertes et des séparations passées ou récentes, afin de lui permettre de renoncer aux missions de réparations ou de fidélités qu’il a pu se donner dans son enfance, pour l’inviter à un lâcher-prise sur les conflits intra-personnels.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

1 commentaire:

  1. Bonjour Madame Loranger,

    Je comprend parfaitement ce que vous dites. Par le passé, j'avais plusieurs maux pour lesquels j'étais traitée: cortisone, pilules de toutes sortes ont garni mes tablettes. Un jour, je suis allée en thérapie et aucun des malaises n'a collé par après. Je sais que ça marche. Et même si ça fait maintenant plus de 20 ans, je ne suis jamais retombée.

    Un jour, j'ai eu une opération mineure et on m'a demandé ce que je prenais comme médicament. J'étais pas peu fière de dire que je n'en prenais aucun. J'ai fait une thérapie qui ressemble à la thérapie du tunnel, il s'agissait d'une sorte d'analyse. Je suis sûre que ça va fonctionner pour réduire, atténuer, même faire disparaître les malaises avec lesquels vous vous sentez poignés. Vous n'avez rien à perdre et tout à gagner. Bravo pour les articles. Évelyne

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