jeudi 27 septembre 2012

Nos émotions nous accompagnent

Nos émotions peuvent nous faire souffrir
Nos émotions sont comme un phare pour éclairer nos choix, mais quand elles nous réduisent au silence, quand elles font souffrir notre coeur, ou nous empêchent de nous réaliser, elles briment notre liberté et entraînent une mauvaise gestion de soi. Sous le coup de l’émotion, nous arrêtons souvent de bien respirer, et cela peut perdurer durant une période d’incertitude. Nos épaules se soulèvent dans une action pour contrer nos inconforts internes.

Nos émotions orientent nos choix
Nos émotions nous accompagnent de minute en minute, même quand nous nous sentons au neutre. La plupart du temps, nos émotions nous éclairent et orientent nos choix, nos décisions, nos paroles, nos gestes, nous permettant de relativiser entre ce qui est plus important et ce qui l’est moins. Elles nous donnent aussi le goût d’avancer, de nous dépasser et de vivre.

Le stress s’exprime sur fond de domination et d’intimidation
Les émotions de colère, d’énervement, de révolte,  exacerbent les tempéraments. Le stress de certaines situations familiales ou de couple, des conditions de travail exigeantes et dévalorisantes, le surcroît de fatigue deviennent le signe d’un malaise affectif qui cherche à s’exprimer. Quand la colère est exprimée de manière instinctive, elle s’exprime sur fond de domination et d’intimidation.  Il est vrai que certaines situations peuvent escalader vers une forme de violence par défense tout simplement.

Certaines personnes retournent la colère contre elles-mêmes
L’inverse se produit également : on retourne la colère contre soi dans un excès de « je ne dois pas être tel que je suis ». On se réprime dans un effort conscient pour éliminer nos pensées ou nos désirs inadmissibles, ou on refoule. Et le refoulement des émotions et des impulsions intolérables dans l’inconscient devient un mécanisme à double tranchant puisque ces émotions doivent trouver logis, souvent dans les organes les plus faibles.

Réguler ses émotions s'apprend
Réguler ses émotions  ne signifie pas d’enfermer ses émotions, de comprendre les autres, mais pas soi. Apprendre à les comprendre, c’est saisir ce qui les déclenche et repérer les pensées qui ont mis le feu aux poutres.

Le soi, une construction perfectionnée
Dans le courant de la vie, le soi est une construction péniblement perfectionnée. À son début, ce cadre vide se remplit pour en faire une configuration plus mobile avec des transformations toutes en possibilités. Plus tard, l'individu fixera par convention celles qu'il veut  et/ou celles dont il ne peut plus se défaire, mais en tout temps, avec les bons outils, sa construction peut être modifiée. 

Agir sur ses émotions permet de les désamorcer
Les « pétages de plomb » incontrôlés sont destructeurs pour soi et les autres. Agir sur ses émotions est un pas de plus pour les désamorcer. La prise en compte des signaux émotionnels débutent dans l’enfance. Quand l’enfant est nié dans son émotion, quand il est abandonné avec elle, quand l’émotion est mal étiquetée (il est fatigué), quand l’émotion est reflétée comme étant honteuse, exagérée, quand elle est travestie en solution de rechange (mange, ça te changera les idées) la souffrance qui y est reliée emprunte des chemins de somatisation (douleurs, maladies) ou encore, des perturbations du comportement (abattement, dépression, alcoolisme).

Quiconque désire une vie harmonieuse avec les autres et surtout avec lui-même doit faire le ménage dans sa vie, autant dans ses relations qui ne mènent nulle part pour se bâtir intérieurement  pour vivre une vie grandeur nature.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

1 commentaire:

  1. Mon mari a fait trois dépressions mais à chaque fois l’événement qui la précédait était assez important pour que nous cherchions une solution. Comme nous avions deux entreprises à faire rouler et des enfants à charge, c’était important qu’il se remette vite sur pied. Il ne pouvait se permettre d’arrêter trop longtemps, il se poussait et moi je lui mettais aussi de la pression. Le psychiatre donnait les prescriptions à chaque fois que nous le demandions. Ce n’est que maintenant, après avoir lu sur les dépressions que je comprends qu’il aurait eu besoin d’une thérapie. Quand quelqu’un a un cancer, il est obligé d’arrêter…avoir su, nous l’aurions fait. Peut-être aurait-il repris le goût de rire, de bouger! Laura M.

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