jeudi 26 septembre 2013

Faire face à son passé pour changer sa relation à autrui

Robert Frost, le poète, a dit : « Il faut bien clôturer pour bien voisiner ».

Se connaître pour changer sa relation à autrui
Quand on est enfant, on filtre  tout à travers son nombril. L’affectivité  de l’enfant est essentiellement diffuse, égocentrique car elle se développe avant qu’il n’ait de distinction de son « Moi » et du « Tu ». Après avoir eu toute son attention centrée sur sa mère en raison des satisfactions qu’elle procure apparaît un intérêt plus grand pour le monde extérieur

Différents états d’âme marquent la vie de l’adulte
Au fil du, temps, alors qu’il devient un adulte, il filtre autrement et on peut alors distinguer plusieurs formes d’affectivité. Différents états d’âme marquent la vie de l’adulte: 1- l’émotion est un état temporaire marqué par des modifications physiologiques; 2- le sentiment, plus durable comporte un prolongement et des nuances dont les répercussions mentales sont importantes ayant une signification particulière pour celui qui l’éprouve; 3- la passion est non seulement un sentiment puissant qui est envahissant mais elle domine la vie psychique dans une direction spécifique; 4- l’humeur est comme un bruit de fond permanent de la vie affective et provient fréquemment des sensations viscérales liées au fonctionnement du corps; d’autres états d’âme passe par la tension, par la détente, par l’assouvissement, par une décharge libératrice.

Nos sensations, nos pensées et nos actes accèdent à la conscience
Grâce à la présence en nous de l’image du moi, du schéma corporel de soi, nous pouvons intégrer nos sensations, nos pensées et nos actes, ce qui les fait accéder à la conscience et à la volonté.

Le corps « pense » aussi
Le siège de la pensée est dans le cerveau, mais le corps, dans sa totalité, « pense » aussi. C’est la raison pour laquelle suite à un argument avec autrui, un mal de tête ou de cœur peut s’installer. Le corps pensant est ici à l’œuvre. Le corps a besoin de parler, de se plaindre et de pleurer, de dé-stresser. Cette phase, indispensable, permet de prendre conscience, de manière violente, parfois, des souffrances refoulées et niées (Anne-Catherine Sabas).

Pour se connaître, il faut d’abord se situer dans le monde
Tout se passe dans la vie quotidienne comme si chacun de nous manifestait une connaissance de soi. Les interactions des humains sont si nombreuses, complexes et enchevêtrées qu’aucun individu ne peut plus se regarder vivre sans regarder vivre les autres.

Le bagage de vie contribue à la connaissance de soi
Cette capacité de mieux saisir le passé avec tout ce bagage de vie contribue à la connaissance de soi. L’image de soi peut être renégocier en tout temps en tenant compte de ses forces, ses faiblesses, ses difficultés mais aussi ses succès. La découverte de ses limites, de nouveaux besoins modifient le rapport à la réalité.

La connaissance de soi n’est pas qu’une description extérieure
La connaissance confuse, informulée de soi ne se limite pas à décrire le soi extérieur.  Au moment même où l’on mesure le stress sur soi de notre espèce, de notre milieu et de l’existence d’autrui, nos comportements s’adaptent.

L’intégration à tout milieu implique une liberté et une responsabilité
L’intégration à tout milieu social oblige à une action qui implique une liberté tout autant qu’une responsabilité dès que l’on communique avec autrui. Le JE de l’un est relié au JE des autres.

Certains comportements sont en réaction contre les autres
Chez certaines personnes, il existera toute une panoplie de comportements, de façons de voir, de penser et d’agir qui ont été construits en réaction contre les autres. À écouter autant de récits de vie, il apparaît qu'il fut probablement plus sain pour des personnes de démissionner et de vouloir protéger leur cœur brisé plutôt que de continuer à se battre.

De plus en plus de manifestations de déséquilibres affectifs
Dans les médias on présente de plus en plus des manifestations de déséquilibres affectifs qui ne cessent d’augmenter au sein de nos jeunes populations. Contrairement aux animaux, les humains s’isolent quand ils ont mal. 

Se regrouper serait sans doute la meilleure défense contre l’isolement, mais dans notre société individualiste, les chances d’être mis de côté ou rejeté sont plus grandes, selon la loi de la différence. Les difficultés d’adaptation aux fluctuations de la vie sont de plus en plus grandes dans cette société aliénante. L’individu qui veut en sortir doit en faire l’objet d’une recherche personnelle.

Notre monde en perpétuel mouvement donne lieu à des réactions imprévisibles
Toute action humaine, semblerait-il, même la plus louable peut avoir des effets indésirables, soit parce que la société n’a pas tout compris, soit parce que notre monde en perpétuel mouvement donne lieu à des réactions imprévisibles. Il est démontrable que chaque comportement révèle quelque chose qui veut se dire autrement. Par exemple, un enfant qui est repris systématiquement dans le but de corriger ses manquements finira par montrer une « attitude hésitante » à l’égard de son entourage. Pourtant l’intention positive a un impact indésirable.

Des stratégies pour se protéger
Les enfants qui ne se sentent pas acceptés pour ce qu’ils sont ont tendance à se protéger même des personnes qui les aiment le plus et qu’ils aiment le plus.

La stratégie de démission
La stratégie de démission peut être appréciée à sa juste valeur lorsqu'on comprend qu’il y a une logique à ne plus vouloir prendre le risque de s’intéresser à la vie si on est pour l’en priver par la suite. Il faut justement un courage extraordinaire et un esprit férocement tenace pour faire face à une telle incapacité.

La stratégie de retrait
La stratégie de retrait favorisera un sentiment de solitude et d’isolement qui bien sûr provoquera la perception d’être différent, donc, qui ne s’intègre pas facilement.

Préparer le coeur au changement
Mon propos, tourné vers ceux et celles qui veulent se libérer, n’offre pas une sinécure, j’en conviens et j’estime que le temps que l’individu se donne pour guérir est un facteur clé. On ne guérit pas une vie en dix ou douze versements et tous mes clients peuvent en attester. Par contre, la descente dans ses profondeurs redonne des options, avec de nouvelles possibilités.

Les enjeux relationnels particuliers
Le récit de vie émotionnel représente un outil précieux de nos sociétés modernes en panne de sens pour se restituer soi face à soi et aux autres, mais agit aussi pour restituer des vies de plus en plus morcelées par le conformisme et par l’obéissance et la dépendance à l’autorité.

L’existence de frontières humaines
L’existence des frontières humaines est un phénomène assez récent. Dans la nature, les frontières existent aussi : une tulipe n’est pas un iris et ne requièrent pas les mêmes soins, ni le même terrain. C’est dire que quelque chose les démarque l’une de l’autre. En biologie, la notion de barrière d’espèce existe entre les espèces d’animaux.

L’épiderme qui nous sert d’enveloppe corporelle est une limite d’un moi physiologique. Quant à nos limites émotionnelles, elles nous sont souvent révélées par nos réactions au monde. Ces limites nous parlent de nos expériences singulières, de nos valeurs et de nos aspirations.

Les frontières émotionnelles tendent à s’assainir avec ce travail en profondeur. Or si l’individu s’est senti étouffé dans sa famille d’origine parce qu’il n’y avait pas de frontières, ce travail permettra de mettre une meilleure distance entre soi et les autres pour restaurer son intégrité.

Réparer des relations enchevêtrées et/ou distantes
Suite à la démarche, ce qui renforce l’intégrité de l’individu, c’est sa capacité de dire non tout autant que sa liberté de dire oui. C’est aussi le respect et la reconnaissance de ses émotions. C’est aussi l’acceptation d’être qui il est et son droit d’expression.

Les deuils à finaliser
Il y a des fois où l’on doit faire le deuil de certaines croyances comme celles d’une « vraie famille », d’une « amitié authentique ». Assurément, fermer sa porte à des personnes qui désirent le « statu quo va affaiblir le lien de dépendance. 

L’inertie, ennemie du couple en dépendance affective
L’inertie et la pensée que seul un membre du couple est responsable des malaises dans le couple font que l’on endure ce qui ne fonctionne plus dans celui-ci. Les mises au point ne se font plus, les discussions pour renouveler son contrat d’union sont ramassées dans le silence des partenaires qui souffrent mais n’osent en parler. Dès que l’un dit que c’est la faute de l’autre, si le couple a des ratés, nous pouvons parler de dépendance affective.

Se libérer au lieu de se prémunir
Souvent les membres du couple tentent de se prémunir, de se garder, de prévenir en devançant, en évitant, en se garantissant de ou contre quelque chose par des précautions, en se protégeant de quelque chose, en s'armant, en s'assurant, en se défendant contre ou en se justifiant. Mentir, se justifier illustre la culpabilité que l’on ressent.

On peut être lié sans être enchaîné
Une frontière claire préserve l’individualité et quand elle est fermement établie, révèle son unicité.

Choisir de se rapprocher/de s’éloigner change sa relation à autrui
Reconnaître et établir des frontières saines est un élément important qui consiste à délimiter des frontières émotionnelles. Le travail du récit de vie émotionnel ne donne pas d’instruction à cet effet ; toutefois, il travaille à renforcer l’intégrité de l’individu, ce qui lui permettra, soit de mettre un terme à ou de poursuivre des relations selon le degré de confiance et du degré d’intimité que l’individu veut créer.

L’estime de soi, c’est prendre conscience de qui l’on est
Bien sûr, l’autre fait aussi des choix. La plupart du temps, les personnes qui nous entourent réagissent favorablement à ces changements. Mais certains pourront vouloir maintenir le statu quo. Le plan d’action de l’individu consistera alors à maintenir le cap pour s’affirmer.

Délimiter son espace vital en négociant le changement
L'état de santé émotionnelle est proportionnel à l'état de santé des frontières. Les frontières aident à mettre de l'ordre dans notre vie en renforçant les liens que nous entretenons avec nous-même et avec autrui.  Essentielles pour la santé du corps et de l'esprit, le vécu de plusieurs personnes illustre bien les effets destructeurs que subissent ceux qui ne savent pas affirmer leurs limites.

Les avantages à protéger ses frontières
Les avantages que l'on trouve à protéger ses propres frontières et à respecter celles d’autrui sont nombreux : le contexte est évidemment très important.

Chacun est responsable d’affirmer son individualité
Quand on se soucie trop du jugement d’autrui, on est paralysé dans ses actions et dans ses prises de décisions. Même si on a été programmé depuis l’enfance à faire pour les autres, il n’est pas nécessaire de se conformer aux attentes d’autrui. Apprendre à dire NON est une étape importante pour se définir et affirmer qui l’on est. Travailler sur soi et cultiver sa confiance en soi est le premier pas pour débuter sa connaissance de soi pour affirmer son individualité.

Témoignage de Sandra: 
Lorsque j’ai rencontré Lorraine la première fois, j’étais en tension. Je souffrais de ne pas être comprise. J’avais l’impression de ne pas être assez aimée. Je voulais de la considération. J’aspirais à un meilleur mieux-être et à une meilleure énergie. Pour ce faire, j’ai eu besoin de deux thérapies à différentes périodes.
La thérapie du tunnel m’a permis de mieux comprendre ma dynamique personnelle. Aujourd’hui, j’ai l’impression que les morceaux de mon casse-tête sont mis en place. Le pourquoi du pourquoi de ce manque d’amour et du rejet s’explique. Si j’avais su, est-ce que cela aurait changé le cours de ma vie? Est-ce que j’aurais été une meilleure personne? Je pense que oui.
Aujourd’hui, je me sens intérieurement plus solide, plus en confiance. Je m’affirme et m’assume davantage. Même si dans certaines circonstances, je reste fragile. Je sais reconnaître ce sentiment de vouloir avoir la place, d’être la « best », de vouloir à tout prix la reconnaissance de mes pairs. La différence c’est que je peux maintenant l’expliquer. Quelle libération, car je sais comment cela me gruge en-dedans.
Ça ne fait pas de moi une personne différente. Ça fait de moi une personne plus calme intérieurement et moins stressée. J’ai une meilleure confiance en moi et j’identifie davantage mes peurs. De plus, j’ai appris à régler mes conflits en communiquant. Je sais maintenant l’importance d’expliquer les choses et de discuter malgré le risque d’être blessée. C’est certain, si le besoin se faisait sentir, je n’hésiterais pas à retourner voir Lorraine.

Témoignage de Louis
Ma démarche m’a semblé longue en dépit du fait que j’avais choisi une formule intensive à temps partiel. Dans les premiers temps, je ne pensais pas avoir d’attente, toutefois, je me rendais compte que je retournais chez moi allégé et plus disponible pour les membres de ma famille. De plus, j’avais arrêté de penser tout le temps, ce qui aidait ma concentration. J’ai pris un certain temps pour sentir le changement, mais le jour où j’ai compris que la « honte » de ma différence s’était dissipée, que je pouvais me montrer dans toute ma vulnérabilité, je me suis senti digne d’être aimé. Cela fut une révélation, d’autant plus que je pouvais maintenant ne plus tout recevoir comme une critique ou comme un blâme.

Témoignage de Maria
Je suis très contente d'avoir fait cette thérapie. J'ai consulté à plusieurs reprises lors de ma séparation avec mon mari. Je cherchais en premier lieu de parler de ma souffrance, mais je voulais surtout éviter de me complaire dans mon rôle de femme abandonnée. Il m'a semblé que je parlais dans le vide. 
Ça m'a pris du temps pour sentir que je tournais autour du pot, que je ne parlais jamais de ce qui me faisait mal. Je voulais avancer et réagir positivement pour que ma vie reprenne un sens. J'ai trouvé  d’où provenaient mes angoisses. J'ai appris énormément de choses sur moi, ce qui m'a permis de prendre confiance en moi. Je pense que tout le monde devrait faire une telle démarche pour apprendre à mieux se connaître. Pour moi ce fut un vrai sauvetage car j'étais victime d'attaque de panique. 
En un an j'ai réappris à construire ma vie et à passer ce cap difficile entre l'adolescence et l'âge adulte. Peu à peu, je me suis libérée de mes maux physiques; un vrai dialogue s'est installé entre les autres et moi.  
Que du positif  si ce n’est que les séances ne sont pas remboursées. C’est frustrant de ne pas avoir de plan d’assurance à mon travail. Mais en calculant l'argent économisé pour les tranquillisants, les antidépresseurs, les anxiolytiques... qui ne font que dissimuler les problèmes, je suis très heureuse du travail que j’ai fait sur moi. Je me suis faite le plus grand des cadeaux.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.





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