dimanche 21 octobre 2012

La dépression: une demande importante de changement

Le changement pour exister autrement demain
Le changement et l’atteinte d’objectifs sérieux ne se font pas sans un engagement ferme, mais quand le terrain est finalement nettoyé, on a beaucoup d'obstacles pour le mettre de l'avant. L'engagement et la réussite du changement fait la promotion d'une confiance retrouvée, redonne du sens à l'individu en rendant accessible ses ressources naturelles qui sont les clés du succès pour un changement durable.

Le style de base des émotions provient de l'enfance
Nous apprenons tôt comment réagir à nos émotions dans l’enfance. C’est une réaction de survie normale et l’enjeu principal durant la période développementale. Le style de réactions que nous avons face aux émotions se modifie avec nos expériences, mais notre style de base demeure. Si l’expression des émotions n’était pas bien accueillie dans l’enfance par les parents, les éducateurs, les idées que nous avons sur le sujet sont probablement confuses.

Comme nous recevons ces leçons quand nous sommes très petits, nous en faisons l’expérience de façon répétitive et ces leçons se retrouvent validées dans le courant de notre vie par d’autres qui ont appris les mêmes leçons. Conséquemment, il est rare que nous questionnions la validité de ces informations.  

Une mauvaise gestion des émotions
Beaucoup de client(E)s en bureau privé sont référés par leur médecin et ils viennent en thérapie parce qu'ils/elles souffrent de « mauvais stress », c’est-à-dire, une gestion inadéquate ou inefficace de leurs émotions.

Le diagnostic de dépression pour un traitement approprié
Il est indispensable d’avoir un examen médical complet pour une évaluation des signes d'épuisement liés à la dépression. La rencontre avec le professionnel de la santé mentale permettra de déceler si le moral a suivi la dépression physique. L'inhibition de l'action fera l'objet de la recherche des effets de la dépression et le rétablissement de l'équilibre nerveux sera le but du traitement en thérapie du tunnel.

Les milieux de travail sont un microcosme du monde familial
Les milieux de travail sont un microcosme du monde familial, ce qui veut dire que parmi les patrons, les cadres et les collègues se retrouvent des personnes avec de forts caractères et des comportements visant à satisfaire les besoins de l'organisation. Plus la structure est grosse, plus il y a de risques que les relations soient difficiles.

Plusieurs réactions émotionnelles peuvent être stimulées par de mauvaises conditions de travail. De même, une vie quotidienne remplie de frustrations ou par des deuils qui s’imposent déclencheront des réactions émotionnelles de stress.

La nécessité des émotions pour connaître ses besoins
Les émotions correspondent à ce que nous éprouvons et ce sont des réactions importantes pour notre communication. L’ensemble des émotions que nous ressentons est normal et elles nous permettent de nous adapter au mieux à ce que nous rencontrons. Cela démontre simplement que les choses ont un impact sur nous.

L’interprétation de ce qui nous arrive cause le malaise
L’émotion elle-même est rarement inconfortable : c’est le jugement ou l'interprétation donnés à l’émotion qui cause l’inconfort. Or, pour des motifs difficiles à expliquer, des personnes ont appris à les nier.

Ne pas s'exprimer équivaut à maintenir le statu quo
Par contre, certaines personnes se maintiendront dans le statu quo par peur du changement. Quand on ne s’affirme pas pour défendre ses droits et ses intérêts, en respectant trop la position de l’autre, on peut finir par ne plus savoir son propre point de vue. La peur du changement déclenche toute sorte d’émotions, dont souvent la dépression.

Matérialisme et individualisme
La vie stressante, les conditions de travail dévalorisantes, le poids des responsabilités dans un contexte de « matérialisme » et d'individualisme » au détriment de l’esprit de communauté sont des symptômes de plus en plus présents dans notre société occidentale.

Des sentiments qui expriment que nos droits sont niés
De nombreux sentiments d’irritation, d’énervement, d’exaspération suite à des violences verbales ou physiques sont des signaux dignes d’écoute. Ces réactions peuvent indiquer que nous sommes blessés, que nos droits sont violés et que nos besoins ne sont pas remplis ou encore que nous avons besoin d'un changement important.

Plusieurs personnes désapprouvent l'expression des émotions
La société dans laquelle nous évoluons décourage souvent l’expression des émotions et des sentiments. De plus en plus, nous avons tendance à nous dire que pour le faire il faut être entouré par des personnes qui les acceptent. Dès que l'on se révèle facilement, c’est suspect, irrationnel et pire. Si on ne le fait pas, on nous perçoit comme étant forts, résilients et les deux pieds sur terre. À travers les messages que nous recevons de la société, certaines personnes en viennent à craindre leurs émotions. La désapprobation vient stopper l’échange à ce niveau. Au contraire, les exprimer nous nous donne la chance de maturer.

La nécessité du changement
L’émergence des émotions fortes signale la nécessité d’un changement. Lorsque la personne est sollicitée de l’intérieur aussi fortement, c’est pour amorcer un branle-bas de combat. Cette partie du Soi cherche à se dire.

Pourquoi a-t-on peur de se remettre en question quand on éprouve des émotions? Pourtant, on ne remettrait pas en question ses sensations de soif ou d’un mal de tête.

La première étape consiste à se reconnaître le droit de changer
Apprendre à s'apprécier tels que nous sommes, connaître ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites augmentent l'estime de soi.

Le sentiment d’avoir une valeur en soi
Comme le petit de l'humain est un être social, sa perception de lui-même se forge dès l'enfance au contact des autres: ses parents, ses amis  et la manière dont ils agiront avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même et son estime de soi. Le sentiment d'avoir une valeur se développe davantage à l'adolescence alors que l’on demande l’autonomie, le droit de parole et de prendre une place dans la société. Rendu à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son environnement de travail, en famille, jouera un rôle important dans son estime de soi.

La dépression se conçoit et s’exprime de manière variable pour chaque personne
La dépression comme maladie atteint l’homme, non un organe. Mais généralement, le comportement dépressif fait que tout travail devient difficile, pesant, désorganisé, renforçant le sentiment d’incapacité. L’inhibition de l’action affecte tous les organes quand la personne est en dépression.

L’incapacité d’agir
L’anxiété s’installe et dissimule mal une incapacité à agir de manière efficace. Le vide dans la tête, les ruminations du déprimé, l’incapacité du déprimé à vraiment ressentir ses sentiments et/ou son hypersensibilité colorent toutes choses en les rendant tristes et négatives. Son impuissance à répondre aux événements ou à prendre une décision le rend inapte à prendre le contrôle de soi tant nécessaire aux actions de tous les jours.

La santé physique et la santé mentale sont affectées
Incapable d’imaginer une amélioration de son état, le déprimé n’envisage pas d’avenir. À force d'attendre pour se faire traiter, l’image actuelle projetée sur l’avenir est colorée de son désespoir. Autant sa santé physique que sa santé mentale en sont affectés.

Le symptôme somatique
Le symptôme somatique est un compromis dans la recherche d’une solution. Mécanisme de défense par excellence, il sert à diminuer la tension anxieuse interne.

 « L'épreuve de la réalité est ainsi évitée puisque le symptôme corporel se substitue à une représentation (image, idée, souvenir), lorsque les éléments refoulés, alimentés du dedans par les poussées instinctuelles ou réactivés du dehors par les situations, les événements actuels, tendent à réapparaître au niveau conscient ».

Frapper à la bonne porte pour se faire aider
Frapper à la bonne porte pour être accompagné fera partie d’un effort à fournir afin d’obtenir un traitement approprié. Ce travail de lucidité et de cohérence offrira une compréhension des facteurs de déclenchement et l’accompagnement apportera une aide efficace pour modifier les trois dimensions perturbées: émotions, cognitions et comportement.

Devenir plus autonome peut déclencher de l’anxiété
Il est normal que l’anxiété de séparation soit à l’œuvre dès que l’on commence à devenir plus autonome,  plus en position d’égalité, même à envisager d’affirmer davantage son individualité. Cela traduit souvent la dépendance que nous entretenions envers l’autre et fait la démonstration du manque de connaissance de soi. Mais dès que l’on réussit, l’angoisse diminue ou même s’envole.

Plusieurs raisons de garder le silence sur son vécu émotif
Malheureusement plusieurs résisteront à l’appel d’un changement par insécurité et demeureront silencieux sur leur vécu émotif pour éviter d’être pris à partie, pour ne pas nuire à une relation existante, pour ne pas remettre en question un conflit existant et pour ne pas perdre un travail même s'il ne correspond plus à nos aspirations. C’est le début d’un cycle qui se perpétue.

Le stress déclenche la perte des compétences
Plusieurs diront que, dans le passé, l’expression d’émotions et de sentiments a augmenté les tensions et que ce n’était pas efficace. À l’évidence, une personne qui communique peu ses états d’âme alternera sans doute entre la soumission silencieuse et l’accusation stérile pour gérer des conflits. Il n’est pas rare que, quand le stress s’installe, la perte de compétences sera accompagnée de diarrhées, de rhumes, de migraines.

La dépression peut ressembler à un deuil
La dépression peut offrir une ressemblance avec un deuil (tristesse durable et continue, ralentissement intellectuel, absence de tout plaisir, troubles du sommeil). La possibilité d’un manque d’affection accompagné de doutes, de regrets, de remises en question va parfois se manifester par des demandes affectives dévorantes.

Changer le schéma de ses relations demande courage et des travaux pratiques pour tester sa capacité à adopter de nouveaux comportements.

Reconnecter avec soi-même
L'estime de soi commence avec la connaissance de soi et l'acceptation de soi. Apprendre à s'apprécier tels que nous sommes, connaître ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites augmentent l'estime de soi. Comme le petit de l'humain est un être social, sa perception de lui-même se forge dès l'enfance au contact des autres: ses parents, ses amis  et la manière dont ils agiront avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même et son estime de soi. Son sentiment d'avoir une valeur se développe davantage à l'adolescence. Rendu à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son environnement de travail, en famille, joueront un rôle important dans son estime de soi.

Témoignage de Sonia :
« J’ai créé entreprise SYZ il y a plus de 20 ans. J’en suis la directrice. Mes problèmes ont débuté il y a environ cinq ans alors que des changements économiques m’ont amené à diminuer le nombre des membres du personnel à une équipe plus restreinte. La restructuration imposée a soulevé des tensions dus à  l’intensification du travail pour ceux qui sont restés. La communication est devenue plus difficile et pendant bon nombre de mois les réunions d’équipe sont devenues des sources de stress pour tous. Au cours des années, ces problèmes se sont amplifiés, me laissant pantoise et exténuée. Mes symptômes m’ont fait penser que je devenais ménopausée : je ne dormais plus, je transpirais; des problèmes de peau sont apparus et ma vision a diminué réduisant ma capacité de définir les tâches de mes travailleurs. Les malaises se sont accumulés et les choses se sont détériorées progressivement. Au début, je prenais des somnifères pour dormir, ensuite, je me suis laissé guider par un médecin bienveillant et j’ai pris des antidépresseurs. De plus en plus incapable de gérer mon stress, après des mois où j’ai vivoté, je me suis résolue à demander l’aide du CLSC. On m’a mise sur une liste d’attente en attendant de voir un professionnel en gestion de stress. Mes symptômes devenaient incompréhensibles. Je ne digérais plus rien, je faisais des crises de panique, même les somnifères ne fonctionnaient plus.  En désespoir de cause, je suis allé vers le privé.

Trois mois de rendez-vous à la semaine m’ont redonné une marge de manœuvre non seulement dans mon entreprise mais dans ma vie en général. J’ai appris de nouvelles choses, je me suis laissé guider et je me suis donnée à fond. Le plan d’intervention était assez serré, j’ai tout fait en mon pouvoir pour y adhérer. Lorraine ne mettait pas de pression, c’est moi qui souhaitait aller mieux. Je m’en suis sortie et je me sens maintenant plus forte, plus outillée.      

Témoignage d'Annick
J’ai vécu plus de 20 ans avec Salomon. Au début, nous étions comme tous les couples, mais un jour, j’ai su que nous avions traversé une espèce de frontière. Quand il disait blanc, je devais dire blanc…pas toujours de manière aussi franche, mais il fallait que je me range de son bord. Je n’ai pas discuté, j’ai compris que parmi les enjeux de notre relation, il y avait ce rapport de force entre nous deux.
Lorsque je prenais le risque d’exprimer le fond de ma pensée, Salomon révélait des aspects de moi dont je ne voulais pas parlé. Cela m’indignait mais je savais bien que d’en parler aurait amené d’autres conflits. En conséquence, je me suis bornée à endosser ce qu’il disait; ainsi, nous gardions la paix.
Depuis notre séparation, j’ai essayé de me rebâtir mais je ne savais pas qui j’étais. Je me cherchais et ma dépression me rendait d’autant plus vulnérable que je croyais que j’étais vraiment nulle. J’avais peur de faire de scènes inutiles, pour arriver toujours à la même impasse. Les querelles devant les enfants menaient toujours vers le même résultat final : je choisissais de m'éteindre.
Je ne peux pas parler pour Salomon, mais pour moi, le prix à payer, c'est une forme d'indifférence intérieure. Je ne souffrais plus. J’étais au neutre. En fait, c’était comme si je devenais  psychologiquement ou émotivement morte! Cette perte de soi, c'est la démission, avec la nostalgie ou l'amertume qui suivaient de près. En dedans, je mourrais. Plutôt que de continuer à ressentir la colère qui montait pour briser le cercle vicieux, je l'étouffais et je m’étouffais.
Si je suis mon cheminement, plusieurs maux accaparaient mon attention: dépression, angoisse, phobies, stress, migraines, maux de dos. Au lieu de faire face et de prendre des décisions qui s’imposaient depuis un temps, j’ai fui et j’ai tourné en rond en développant toute sorte d’intérêts qui me distrayaient. Je m’étourdissais pour ne pas faire ce qui demandait d’être fait. J’en ai payé le prix fort. Les sentiments et les émotions, transformés en symptômes ont fini par empirer  la situation. J’ai dû mettre du temps pour me soigner occasionnant encore un délai dans ma situation qui ne s’améliorait pas. Je ne faisais que m’enliser car je ne voulais pas comprendre que j’étais ma propre ennemie. Il s’en est fallu de peu pour que je mette fin à mes jours : mes enfants m’ont servi de boussole pour reconnaître les indices majeurs de mon malaise grandissant. Ils ont mis des mots sur mes crises de panique qui reflétaient les leurs et finalement, j’ai compris qu’il fallait briser le cercle vicieux. Ma thérapie m’a redonné MOI. 

Témoignage de Richard A.
Je suis urgentologue dans un hôpital régional. Mon travail consiste à stabiliser les malades rapidement pour que l’unité des soins intensifs prenne le relais. C’est un métier exigent.

Un jour j’ai pris conscience que j’étais complètement exténué. Des malaises et trente livres en moins, des symptômes de dépression, je me suis retrouvé médicamenté pour contrôler mon anxiété. Mentalement, ce fut l’enfer.


Deux ans plus tard, après ma thérapie du tunnel de 5 mois une fois semaine, je suis rétabli. D’une part, je connais mieux mes limites, j’ai beaucoup appris sur moi et je connais maintenant mon talon d’Achille. Je serai probablement toujours un « aidant » mais j’ai compris que je m’étais rendu là parce que je n’écoutais pas les signaux que m’envoyait mon corps. 

Mon autonomie émotionnelle ne m’empêche pas d’être disponible mais je ne suis plus disposé à perdre mon équilibre.

Merci pour ton écoute et ta disponibilité,
Richard A.



Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


3 commentaires:

  1. " Ma thérapie du tunnel m'a fait découvrir de nombreuses choses sur moi-même, mon couple, ma famille, sur mes modes de fonctionnement. Je comprends mieux les autres et je me comprends mieux moi-même.

    J'étais saisie de telles angoisses que je ne pouvais plus répondre au téléphone, ni ouvrir ma boite aux lettres. Je ne sortais plus de chez moi que pour travailler. La foule m'angoissait si fort que je ne pouvais plus entrer dans un supermarché.

    Pouvoir en parler fut une telle libération que quelques semaines plus tard, je me retrouvais en train de faire des courses au supermarché aux heures de pointe. Il y avait plein de gens dans le magasin. Et même si j'étais tremblante, je ne me suis pas enfuie. Depuis chaque semaine, chaque mois mes angoisses s'amenuisent et certaines disparaissent. Un grand merci à Lorraine". Ludivine

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  2. Bonsoir,
    Je vivais ma vie dans un non-sens. Je ne savais plus ce que je voulais, à quoi j'aspirais et comment le demander à l'univers. Une amie m'a dit: c'est la thérapie du tunnel que tu dois faire. Ça m'a pris un an à me décider.

    Maintenant, je crois que la vie nous amène là où nous devons aller. Je me suis retrouvée dans le bureau de Lorraine parce que je cherchais une nouvelle direction. Mes attentes se sont vite concrétisées. Après quelques sessions, j’ai senti que je m’ouvrais à nouveau à la vie et que je pouvais faire confiance à mon jugement qui m’avait indiqué le bon chemin.

    Mon corps est de plus en plus souple et je sens que cette démarche a mis quelque chose en route pour mon futur. Les fameux freins sur lesquels je fonctionnais sont tous neufs, tout pimpants de créativité.

    Je veux moi aussi aider les autres et pour le moment j’expérimente ce qui me conviendra le mieux. Sandra C.

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  3. Bonjour, Je suis urgentologue dans un hôpital régional. Mon travail consiste à stabiliser les malades rapidement pour que l’unité des soins intensifs prenne le relais. C’est un métier exigent.
    Un jour j’ai pris conscience que j’étais complètement exténué. Des malaises et trente livres en moins, des symptômes de dépression, je me suis retrouvé médicamenté pour contrôler mon anxiété. Mentalement, ce fut l’enfer.
    Deux ans plus tard, après ma thérapie du tunnel de 5 mois une fois semaine, je suis rétabli. D’une part, je connais mieux mes limites, j’ai beaucoup appris sur moi et je connais maintenant mon talon d’Achille. Je serai probablement toujours un « aidant » mais j’ai compris que je m’étais rendu là parce que je n’écoutais pas les signaux que m’envoyait mon corps. Mon autonomie émotionnelle ne m’empêche pas d’être disponible mais je ne suis plus disposé à perdre mon équilibre.
    Merci pour ton écoute et ta disponibilité,
    Richard A.

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