mercredi 1 février 2012

Faire face aux événements inachevés

"Chercher une cohérence dans un parcours qui est une succession de ruptures!" (Les lisières-Olivier Adam) 


Un vécu traumatique dans l'enfance peut tout changer
Plusieurs méprises existent lorsque l'on parle de réviser sa vie. Certains disent qu'ils n'y croient pas, préférant vivre la vie au moment présent. Je saisis ce qu'on essaie de dire, mais cela s'avère impossible quand on a vécu des événements traumatiques dans l'enfance. Un événement traumatique en est un dont on dira qu'il y avait un avant et un après. C'est aussi un événement ou une situation qui crée dès lors une forme d'effort à éviter ce qui lui ressemble le moindrement.

Des personnes mettent en doute les conséquences
Quand j'entends des personnes me dire que leur traumatisme a laissé peu de traces, je me dis qu'elles sont inconscientes que leur passé les empêchent d'avancer et d'entrer en action, ou bien que c'est la peur qui les motive à tenter de rester toujours « au moment présent », donc, qu'il y a effectivement une histoire car il y a manœuvre, évitement d'y faire la moindre allusion ou de toucher à cette douleur. Tant et autant que l’on peut repousser ses mémoires, pour demeurer dans le présent, on peut maintenir à distance ses démons. Pourtant, les inquiétudes, les soucis se fraient un chemin. Pour avoir fait des récits de vie avec des personnes âgées, je sais combien des aspects de leur vie les grugent dans leurs rêves et cauchemars, alors qu’elles ne peuvent plus agir sur ces choses.

Un traumatisme empêche souvent la vie de se vivre
Tout le monde a droit à son opinion sur le sujet, mais il me semble que c'est mieux de savoir ce qui empêche de se projeter vers l'avant dans sa vie et d'en guérir, plutôt que de rester sur le bord d'agir n'ayant jamais assez de courage pour dépasser ses peurs. Je ne cherche pas à persuader qui que ce soit: les gens qui lisent mon blog connaissent  déjà la vérité des propos suivants.

Faire face au problème en l'abordant directement
Du fait d'être dans un cadre d’intervention depuis maintenant 21 ans, j'entends le témoignage de  plusieurs personnes qui ont dépensé TEMPS et ARGENT avec toutes sortes de moyens pour régler ou guérir un symptôme ou un problème qui les a empêché d'avoir une qualité de vie pour une longue période au lieu de faire face au problème en l'abordant directement et en le digérant.

Les décisions du passé sont tellement cruciales et elles ont besoin d'être remisées quand elles empêchent l'épanouissement et la capacité de bonheur pour tous les jours à venir. 

La thérapie du tunnel avec le corps
Je comprends, qu'au lieu d'entreprendre une révision de vie, plusieurs de nous avons fait une thérapie verbale, où nous avons escamoté ou réprimé nos émotions; d'autres ont fait une thérapie de groupe, où ils ont découvert que plusieurs personnes ont vécu la même chose; d'autres, des séminaires, où ils ont appris à mettre des mots sur l'événement et parfois, ont compris l'origine et l'ampleur du problème.

Après tout ça et un soulagement temporaire, nous avions encore le même problème, parce que toutes ces approches fonctionnent avec le conscient seulement, le travail corporel étant perçu comme non-important et non-pertinent, et pourtant....

Tous les événements vécus sont enregistrés dans le subconscient et les émotions réprimées, étouffées, non-vécues, se retrouvent dans le corps.

La racine du problème collectionne de l'intérêt au fil de la vie
Je ne suis nullement surprise lorsque j'entends une ex-collègue et écrivaine dire que "la racine profonde du problème collectionne de l'intérêt comme sur une dette de carte de crédit non payée", drainant l'énergie vitale, limitant les choix et causant de multiples misères et écueils. Et que dire de chaque événement ou situation qui ressemble le moindrement à cet (ces) événement(s) inachevé(s), et auquel nous réagissons comme lors du premier, parfois même, sans le réaliser.

L'estime de soi, la connaissance de soi et l'acceptation de soi
Apprendre à s'apprécier tels que nous sommes, connaître ses goûts, ses besoins, ses capacités et ses limites augmentent l'estime de soi. Comme le petit de l'humain est un être social, sa perception de lui-même se forge dès l'enfance au contact des autres: ses parents, ses amis  et la manière dont ils agiront avec lui auront une influence directe sur sa perception de lui-même et son estime de soi. Son sentiment d'avoir une valeur se développe davantage à l'adolescence. Rendu à l'âge adulte, l'addition de ses succès et de son environnement de travail, en famille, joueront un rôle important dans son estime de soi. 

Les symptômes proviennent d'une partie de soi qui veut guérir
La raison de cet inconfort, de cette gêne qui se localise DANS NOTRE CORPS, indique qu'une partie de soi veut guérir. Les émotions remontent en surface pour que nous puissions y faire face. 

Ce sera parfois accompagné d'une résistance, un  mécanisme de défense qui nous fait retenir l'HISTOIRE plutôt que de confronter celle-ci. Et si rien n'est fait...le "schéma habituel" demeure...et ceci aura des conséquences graves sur notre vie et notre qualité de vie.

Le temps des fêtes réveillent les événements inachevés 
Le temps de l'année le plus difficile pour les gens est souvent durant le temps des fêtes. Noël est venu et reparti, les événements familiaux ont suscité des charges émotives reliées à des événements inachevés, et après les fêtes, plusieurs personnes combattent bravement afin de tout ranger comme on range la panoplie des boules de Noël. 

Les "déclencheurs" abondent avec les rencontres familiales
Les "déclencheurs" abondent pour rappeler les "événements inacceptables et insupportables". Les émotions que l'on relie à la température, les discours internes que l'on blâme sur l'économie et ses conséquences et le manque d'énergie connectée au manque de lumière, tirent les gens vers le bas. 

Ils sont plus déprimés, plus anxieux et tentent de se raisonner en se médicamentant ou ils choisissent une destination-vacance pour oublier au lieu de faire face à la cause sous-jacente de la dépression.

Les médecins prescrivent, en ce moment, plus d'antidépresseurs, de neuroleptiques et de somnifères que durant toute autre période de l'année.

Endormir les symptômes du corps 
En général, les gens veulent plutôt endormir leurs symptômes dans un effort de dépasser ce que leur corps leur envoie comme information utile. Les pilules, les petites granules deviennent une stratégie de survie.

S'engager dans une thérapie pour réviser sa vie et faire le travail corporel et émotif est le meilleur investissement sur soi que l'on puisse faire.

Une vie plus grande que nature
Découvrez vos ressources insoupçonnées et prenez le temps d'en finir avec votre HISTOIRE. Faites-vous confiance dans ce travail et VIVEZ une VIE PLUS GRANDE QUE NATURE, une vie meilleure pour le restant de vos jours.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

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