vendredi 14 décembre 2012

Les activités de famille et la dépression

Les activités de famille parlent de nombreux enjeux affectifs
Parmi les fêtes de famille, Noël est une fête où on retrouve plein d'enjeux émotionnels associés à de profondes déprimes et à des statistiques de suicide élevées. La solitude, les cruautés de la vie concrète avec les séparations, les divorces, les nouvelles réalités, les  regrets, déclenche à Noël, plusieurs peines accumulées. Certaines périodes de l'année sonnent l'heure des bilans et de prendre acte du temps qui s'écoule.

Statistique: La réalité des taux de suicide bat des records entre le 24 décembre et le 1er janvier de chaque année.  

De nombreux facteurs de notre société moderne viennent alourdir le poids de certaines périodes de l'année
Évoquant la migration vers les villes, la perte d'influence de l’église et de ses dogmes, la pauvreté de même que les dépendances émotionnelles et physiques pour expliquer ces pertes de vie, les sociologues nomment aussi la solitude, la précarité, l’isolement dus à de nombreux facteurs de notre société moderne qui viennent alourdir le poids de certaines périodes de l'année. Une angoisse existentielle envahit certaines personnes à l'approche de toutes les fêtes de famille. Cette tristesse, cette déprime, plus fréquente à Noël, ne touche pas seulement les célibataires.

Les gens qui vivent mal leur différence au sein de la famille
Parmi les personnes touchées, il y a les orphelins endeuillés ou abandonnés, les marginaux qui s’assument, mais aussi tous ceux qui vivent mal leur différence au sein de leur famille. Les autres qui ont été, ou se sont, exclus du noyau, de manière physique, sur un plan intellectuel ou émotionnel font gonfler ces nombres. On évitera par pudeur, le plus souvent, de chercher dans les méandres du cœur les multiples raisons à cet isolement. Écartelée entre la fuite et le déni, la blessure causée par les fardeaux familiaux est loin de déclencher des souvenirs heureux pour tous.

Le clan de la « sacro-sainte famille » se réunit
Pour certains, il fut un temps où le bonheur ne faisait pas de doute. La fête de Noël correspond à de nombreux clichés de la « sacro-sainte famille». Le clan se réunit, avec tout ce que ce terme suppose de tribal et d’identitaire. Le 25 décembre, la plupart des gens peut se réclamer de faire partie d’un groupe ou d'une alliance familiale par consanguinité. Mais pour ceux qui se rassemblent, cette intimité forcée n’est pas toujours heureuse même si elle permet de croire que l’on est issu de quelque part, que l’on appartient.

Le manque de complétude familiale crée des effets non-anticipés
La réunion de famille offrira forcément un semblant de liens mais les tensions vécues en profondeur se trouvent souvent exacerbées durant certaines périodes de l'année. Pour illustrer l'éclatement des familles avec les enfants du divorce qui se retrouvent à chaque année avec un parent le 24, et avec l'autre le 25, le seul stress de devoir remplir ce devoir peut contribuer à une généreuse dose de désenchantement pour tous. Dans les deux cas, alors que l’un parent manque à l’appel, l’absence ravivera le manque de complétude familiale

Les deuils à faire
Pour de nombreuses personnes, la Noël fait prendre conscience des nombreux départs et deuils de membres de famille et des amis. Dans l’imaginaire collectif, l'idée que Noël est une fête de famille, est tellement ancrée dans l'inconscient, que nostalgie, culpabilités, regrets se réveillent automatiquement durant cette période de festivités.

La magie de Noël, telle que décrite sur les médias et différentes plates-formes publiques, s’illustre tel un conte de fée pour envoûter chacun au mirage des lumières, des cadeaux, de la famille autour de bons repas. Essayer de récréer la magie de Noël alors qu’il faut bien continuer à payer  loyer et factures et la déprime de Noël guette tous et chacun.

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.

















3 commentaires:

  1. La thérapie du tunnel m'a permis une remise en question, une prise de conscience de mes problèmes personnels et des problèmes dans mon couple. J’ai pu analyser au fur et à mesure des séances tout le vécu de mon enfance. Au bout de deux ans en incluant le suivi, je revis, épanouie dans mon couple. J'ai "digéré" tous les problèmes vécus dans mon enfance et qui m'ont déstabilisés adulte. Il ne faut pas hésiter à consulter finalement avant que tout s'écroule.

    J’ai fait une première dépression nerveuse à 29 ans, pas de rechute mais un terrain toujours fragile même à 63 ans ! J'ai vécu plusieurs événements difficiles dans ma vie, (divorce, hospitalisation longue d'un enfant, puis décès de mon père) et je n'arrivais plus à avancer. J'ai réussi ma thérapie du tunnel avec un très beau paysage et j'ai pris un nouveau départ. Je suis détendue avec mes enfants, j'ai repris des études à 40ans, je suis célibataire et épanouie, bref, je me suis rarement sentie aussi bien dans ma vie. Pour moi, travailler sur soi, ça fait avancer et grandir.
    Françoise

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  2. Bonjour Lorraine,
    Je vous connais un peu. Je souffre d’angoisse et je panique dans toute sorte de circonstances. Incapable de vivre des stress, j'ai eu tout de suite un sentiment d'apaisement quand j’ai rencontré Lorraine.
    Le fait de me confier à quelqu'un en sachant qu'il n'y aurait aucune conséquence négative, que cette personne ne me juge pas et que je peux lui parler de tout (chose que je ne peux pas me permettre de faire dans la vie courante, il y a trop d'enjeux...). Au fil des séances, mon état s'est nettement amélioré et j'ai pu comprendre aussi pourquoi j'allais mal. J’ai revu des scènes où j'ai pu mettre des mots sur mes angoisses, mes difficultés.
    Aujourd'hui, je continue de consulter au besoin, ça m'aide à me construire et à me débarrasser des vieux démons de ma petite enfance qui me hantent. Quand je n'en aurais plus besoin, je pourrais vivre ma vie de femme enfin libérée!
    Aurélie

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  3. Bonne nuit,
    Je veux dire que c'est rendue que si t'as le malheur de craindre un burnout, c’est parce que tu t’es rendue au bout du rouleau. Si tu en fais part à ton médecin, il va te considérer comme un cas de psychiatrie. On nous (ceux qui ont des problèmes dans leurs agissements) médicamente pour mieux nous contrôler. C’est mon opinion : je prends plusieurs pilules par jour pour contrôler mon caractère, mais quand j’en parle au médecin, il me traite comme si j’ai 4 ans et que je ne sais pas ce dont j’ai besoin. C’est pas facile aujourd’hui de changer de médecin alors je me tais et je m’essaie une fois par année. Pour ce que ça donne….
    Paulo

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