mardi 5 février 2013

Les processus de la prise de conscience

Les processus de la prise de conscience sont plus rapides
La démarche de la thérapie du tunnel comme méthode de « récit de vie » est comme nulle autre. Elle est plus accélérée que toute autre forme de « récit de vie », parce que les mécanismes de défense ont moins l’option de se remettre en place que dans une thérapie verbale conventionnelle. 

Les désordres liés aux souvenirs refoulés de l’enfance
En thérapie du tunnel on recherche ce qui a déclenché le symptôme. Si on arrive à le relier à un ou à des événement(s), le client se trouve délivré du symptôme et aussi de ses émotions enfouies. La plupart des personnes ayant fait la démarche comprennent pourquoi ses souffrances ont été enfouies aussi loin que possible. 

L'occultation est un mécanisme de défense
Nous dirons que les événements ont été occultés pour satisfaire de fausses sécurités inconscientes. L’espace libéré par le nettoyage peut maintenant faire une place à une « nourriture » de choix pour retrouver une motivation et des repères mieux adaptés à ses besoins contemporains.
  
Réduire ou éliminer les inhibitions d'action qui causent problème 
La prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Ceci a pour effet de réduire ou d'éliminer les inhibitions d'action empêchant l'expression de soi, la communication, les actions à poser; les blocages affectifs et mentaux qui s'accompagnent d'un sentiment de désarroi; et les angoisses découlant des appréhensions, des tensions émotionnelles, des perturbations psychiques et somatiques.

La thérapie du tunnel
L'aide émotionnelle par le récit de vie vise en premier lieu à désinstaller ce qui déclenche les comportements d'évitement suite à des situations vécues dans la peur ou l'angoisse. Le retour vers les situations permet de les intégrer en permettant de revivre les émotions initiales pour les libérer. 

Dès lors, la distinction entre se soigner et se guérir est capitale. Il est vrai que l’on ne guérit pas d’une névrose comme on guérit une fièvre. À la différence de celle-ci, la guérison d’un mal dont on veut se débarrasser demande la participation et l’implication totale de l’individu. 

La guérison émotionnelle
La guérison émotionnelle dépend des prises de conscience de plus en plus profondes. Lorsque guéri, une adaptabilité permanente aux diverses circonstances de la vie commence à se manifester. Des modifications immédiates apparaissent dans la personnalité. 

Les bénéfices secondaires avant la guérison permettaient peut-être d’échapper à toute prise de décision, par contre, ils limitent les réalisations de soi.

D'importants fragments de personnalité sont récupérés
Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de la personnalité initiale sont récupérés. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions et vers de nouvelles libertés.

Changer pour exister autrement demain
Le changement et l’atteinte d’objectifs sérieux ne se font pas sans un engagement ferme, mais quand le terrain est finalement nettoyé, on a beaucoup d'obstacles pour le mettre de l'avant. L'engagement et la réussite du changement fait la promotion d'une confiance retrouvée, redonne du sens à l'individu en rendant accessible ses ressources naturelles qui sont les clés du succès pour un changement durable.

Les symptômes indiquent que l'inconscient doit devenir conscient 
Grosso modo, les symptômes déterminent que ce qui est inconscient doit devenir conscient. Autrement dit, les forces instinctuelles inconscientes destructrices doivent remonter à la conscience. De l’embarras ou de l’inhibition de l’action aux projets remis aux calendes grecques, des pensées intrusives aux troubles obsessifs-compulsifs, les traces des différents conflits psychiques créent un clivage qui déchirent l’âme de l’individu.  

Prendre conscience des refoulements
En thérapie du tunnel, on peut prendre conscience de refoulements extrêmement profonds, maintenus dans l’inconscient depuis la petite enfance, bloquant une grande quantité d’énergie et qui ont produit des complexes puissants dans la personnalité déformée.

« L'affect apparaît sous ses formes diverses telles que l'émoi, l'embarras… ou autres formes de sensation. L'angoisse est exprimée dès lors également sous sa forme sensorielle. L’aspect sensoriel et les notions de limites positionnent le sujet dans son rapport Moi corporel/Moi psychique : la dichotomie d'une part entre le moi/corps (le moi clivé entre un intérieur et un extérieur) et d'autre part entre l'angoisse dans le moi et l'angoisse confronté au réel: effraction du moi par effraction de l'objet extérieur »
p.63.

Prendre conscience des façades
Prenons un exemple : une personne est « perfectionniste », se présentant aux autres sous un aspect parfait. Coincée dans ce rôle, elle conserve et fait la promotion d'un  vernis de protection. Quand elle prend conscience de cette « façade », elle devra assumer temporairement l’angoisse que cela représente. Pendant un certain temps, elle aura l’impression d’être jugée. Par après, elle bénéficiera d’être faillible comme tout le monde. Elle se sentira soulagée de pouvoir faire erreur et de ne pas avoir à le camoufler.

L’individu mettra à jour ses fausses valeurs, ses faux scrupules et ses jugements
Comme ce comportement avait envahi sa vie quotidienne, ses pensées, ses actions, le choix de ses amis et ses relations, tout devait refléter sa façon de voir les choses. Peu à peu, l’individu verra apparaître ses fausses valeurs, ses faux scrupules et ses jugements. Il constatera à quel point il s’était éloigné de son essence.

La mise à nu d’une fausse personnalité
On ne parle pas ici d’une prise de conscience intellectuelle qui ne servirait strictement à rien. La prise de conscience doit être un phénomène vécu, senti. Certaines prises de conscience sont très douloureuses mettant à nu une fausse personnalité à laquelle l’individu s’est cramponné. La vie déviée, les choix faussés, les circonstances inavouables remettent beaucoup de choses en question en thérapie du tunnel.

La prise de conscience en thérapie du tunnel
La prise de conscience en thérapie du tunnel procure une libération immédiate et relâche une grande quantité d’énergie retenue. Il arrive que le client arrive à un palier en lien avec une prise de conscience douloureuse et s’y installe pour un temps. Ils ont besoin de souffler en attendant le signal pour poursuivre la démarche. Quand d’autres symptômes se présentent, ils y voient le signe que la démarche doit rendre de nouveaux mécanismes de défense conscients.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 

La résistance au changement
Renforcé dans son MOI, l’individu résiste quand même au changement. Tous ceux qui font une thérapie veulent le changement, mais comme tout le monde, ils le craignent ne voulant pas que ça leur coûte quelque chose. Une vie bâtie sur « les apparences » va mettre à risque certaines réalités. Par contre, « redevenir soi » offre une nouvelle vie, libre et jamais connue, avec toute l’énergie et l’autonomie qui s’y rattachent.

Une nouvelle manière de voir le monde
Prendre conscience, c’est agir sur les immaturités, sur les angoisses de fond et sur la névrose profonde. C’est une véritable délivrance mentale pour une nouvelle cohérence dans la manière de voir le monde. 


Bibliographie :
Glaude, Albert: (1984) Catharsis: le tunnel qui mène à la guérison. Montréal, Stanké

Laborit, Henri: (1981) L'inhibition de l'action. Paris, Masson

Marland, Serge et François: (1983) Guérir des pièges de son enfance? Paris, Flammarion

Miller, Alice: (1990) La connaissance interdite: affronter les blessures de l'enfance dans la thérapie. Paris, Aubier

SIRIM: (1984) Alors survient la maladie. Montréal, Boréal Express

Vasse, Denis : (1995) Le temps du désir, Essai sur le corps et la parole, Essais Le Seuil

Basset, Lytta: (1999) Guérir du malheur, Spiritualités vivantes, Albin Michel

Alberti, Robert, et Emmons, Michael. S’affirmer-Savoir prendre sa place, Montréal, Le jour, éditeur.

Bradshaw, John. S’affranchir de la honte : libérer l’enfant en soi
Chapitre 6 : Libérez votre enfant intérieur oublié, page 197, Montréal, Le Jour, éditeur.

Norwood, Robin. Ces femmes qui aiment trop, Montréal, Stanké, collection Parcours.

David Servan Schreiber, Notre corps aime la vérité-, p. 24



Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.


Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.



Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 


Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


1 commentaire:

  1. J'aimerais que vous parliez davantage de "maturation". Est-ce nécessairement bon?

    J'ai eu l'expérience suivante: ma femme a fait une thérapie en 1999 et elle m'a quitté. Ses rendez-vous avec une psychologue étaient top-secrets. J'ai voulu la respecter et je n'ai pas poser de questions. Nous habitions Québec et elle m'a laissé pour aller vivre aux É-U. Ça m'a pris trois ans pour faire mon deuil, mais à ce jour, je ne sais pas ce qui lui a pris. Lors du partage des biens, elle a indiqué qu'elle avait réfléchi à notre union et qu'elle n'était pas satisfaite.

    J'aimerais comprendre...

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