dimanche 26 janvier 2014

La leçon de l'huître perlière donne une vision différente de la santé mentale

         La leçon de l’huître perlière
Comment l’huître s’y prend-elle pour fabriquer une perle?
Tout d’abord, c’est un grain de sable qui est tombé dans sa coquille.
Ce grain de sable représente une difficulté pour l’huître; il l’irrite,
C’est alors qu’elle se met à secréter cette matière spéciale,
Qui enveloppera "sa difficulté".

             (oeuvre inconnue, mais appréciée)

Accepter qui l'on est 
À 53 ans, Laurent a le goût de travailler activement à son rétablissement. Il s'investira tout au long de sa démarche pour accepter qui et ce qu'il est.

Le premier rapport que j’ai avec Laurent est positif. Il a non seulement réussi à survivre à un passé douloureux, il a été un membre actif de la société et à sa mesure, il l’est encore par le biais du bénévolat.  Sa vie avec ses histoires d’amour, ses continuelles difficultés dans la jeune vingtaine pour se sortir de son village natal, sa lutte pour se défaire de la secte dans laquelle il a été pendant 12 ans, son lien indéfectible à sa fille en dépit de tous les écueils reliés à son rôle de père, restent dans l’ombre de son cœur fermé. Il a de la difficulté à se reconnaître, et, quand une personne le fait, il a tendance à le balayer du revers de la main. 

Créer un pont entre deux humains
Au fil des entrevues, il devient moins blindé, moins endurci. Il enlève sa casquette quand le sujet lui semble digne d’attention. C’est un repère important. Sa gestuelle devient plus ample, il est sur le mode partage davantage qu’à nos débuts d’entrevues. Il a les yeux brillants quand il est intéressé. Il me parle de Tom Waits, me parle de son langage musical engagé. J’ai l’impression que c’est lui qui se construit au fur et à mesure qu’il partage. C’est une « rencontre ».

Une quête d'identité suite à un diagnostic
Laurent a décroché à force d’échecs. Débute alors la transition d’une vie vécue au niveau social et culturel à une vie plus intérieure. C’est un changement dans l’échelle social. Il amorce une quête d’identité. C’est la ligne de démarcation entre une vie réussie et ce qu’il appelle « une petite vie ». Ce passage obligé bouleverse sa vie. Selon ses dires, la société n’encourage pas du tout cette étape parfois nécessaire.

Selon la lettre ouverte rédigée le 29 janvier 2014 par Hélène Fradet, directrice générale de la Fédération des familles et amis de la personne atteinte de maladie mentale (FFAPAMM), "Les enjeux sont grands. Aujourd’hui, les problèmes de santé mentale touchent 20% de la population et affectent 80% des Québécois qui, un jour ou l’autre, auront à côtoyer un proche atteint de maladie mentale".

Modifier les conditions de vie 
Avec Laurent, laisser une empreinte « de mon profond respect pour ses capacités intellectuelles et cognitives », passe beaucoup par la confirmation des différentes facettes qu’il me montre, et qui peuvent l’édifier. Tout au long des rencontres, je reviens sur ses façons de faire, son adaptation, sa manière de voir et d’agir qui souligne son esprit inventif et original en questionnant comment il a fait pour développer les qualités nécessaires pour altérer et modifier ses conditions de vie. Comment s’y est-il pris pour surmonter sa peur d’aller à l’encontre du conformisme existant dans le domaine du bâtiment? Et que dire de celui de se  défaire d’un endoctrinement (secte) auquel peu de personnes peuvent résister? Il s’agit donc de reconnaître les patterns dans les perceptions, les croyances et les comportements et d’honorer ce qui ne demande qu’à s’exprimer. 

Réviser ses croyances
Laurent est entravé par des croyances qui font la promotion du consensus. L’amener à remettre en question ce schéma, tout en évitant d’entrer trop en confrontation avec lui demande d’être consciente de ses accès « cognitifs » qui peuvent l’amener à changer ses constructions consensuelles. En lui présentant des critères singuliers de ce qu’il conçoit être « le réel » qui peuvent lui être profitables, de « nouvelles significations » sont susceptibles de naître dans le contexte relationnel.  Cet échange potentiellement productif dans le sens d’orienter vers une nouvelle vision de lui-même et des autres vivant ou ayant vécu différents problèmes doit passer par son filtre de crédibilité. 

De nouvelles possibilités peuvent éclore
Je tente de lui insuffler des données dont il peut s’inspirer pour apporter des changements à certaines parties ternes de sa vie. Je crois fermement que c’est en exploitant le potentiel de croissance de l’individu par le langage des relations que de nouvelles possibilités peuvent éclore.  Laurent est libre d’accepter ou non ce nouveau discours.  L’aspect novateur de ce discours pour le construire consiste à faire co-exister une signification alternative plausible pour dénouer une impasse émanant des diverses influences inhérentes à plusieurs organisations dans notre société. 

La perspective de changer un système de représentations prend pour base la relation entre les termes. Foucault explique que l’instrument pour la transmission de toute connaissance est le langage. 

Les rapports entre l'individu et la société
Chercher les liens entre des manières de réfléchir et la manière dont les personnes transmettent leurs réflexions aux autres sur différents sujets montre la nature des rapports entre l’individu et la société. Les éléments signifiants, tels le soi et la quête de sens ainsi que le comportement culturel  sont déterminés par la langue que la personne parle. Le signe ou le symbole n’est donc pas arbitraire.

La santé mentale, une manière de sauvegarder l’identité
Laurent est dur avec lui-même mais également avec toute personne qui vit des problèmes de santé mentale. Il dit ne pas se reconnaître dans les personnes qu’il côtoie en santé mentale. Un jour il me parle de "la folie" d’un homme ayant revêtu une tenue d’hiver alors que nous sommes à la mi-octobre. Selon d’autres éléments qu’il m’a racontés, je me dis que cela représente probablement une des seules véritables libertés qu’il se donne. Alors qu’il décrit la folie de l’homme auquel il a référé plus tôt en englobant des descriptions d’autres personnes qu’il fréquente, je lui soumets un autre regard en lui disant que j’ai lu ce qu’en écrivait Alexis Nouss, un anthropologue connu. Celui-ci a déjà déclaré « que la maladie mentale, loin d’être un symptôme d’aliénation, représente une manière de sauvegarder l’identité».

Plus tard, lors d’un autre entretien, il le reprendra à son compte en s’appropriant  les propos de Nouss en parlant de lui-même: 

« S’il est vrai que la maladie mentale, c’est une façon de protéger son identité… ce doit bien être parce qu’il a fallu le faire ».

Et alors qu’il donne une formation dans un espace de bénévolat, il me raconte plus tard qu’il en a fait part  aux participants. L'approche narrative lui convient.

La « maladie mentale » a été un point tournant pour lui : son expérience de la maladie mentale a miné sa confiance en ses capacités d’être avec autrui. À mi-temps de sa vie, Laurent a dû quitter pour s’aimer, un travail, des êtres chers et bien des choses qui étaient sans doute douces à aimer et qu’il a perdu, ayant été longuement blessé par elles bien avant de les perdre. Les années ont peu à peu refermé les blessures, mais le corps et le cœur n’y sont pas pour refaire ses forces vives.

Faire pression aux « poussées extérieures » via l’ajout d’informations nouvelles  est un acte délicat. Mais introduire de nouvelles informations, de nouvelles connaissances répond à son modèle cognitif. 

La dépression est une remise en question
Pour Laurent qu’une profonde dépression a terrassé et déstabilisé, c’est une remise en question, c’est une interrogation sur le sens de la vie et sur ce qui donne sens de même qu’une incursion dans un mieux être salutaire. On peut sans aucun doute parler de la mésadaptation comme une source de croissance (Dabrowski, 1982). Même s’il ne se reconnaît pas parmi d’autres vivant des problèmes de santé mentale, deux événements démontrent non  seulement son ouverture, mais son engagement envers les personnes et peut-être bien le « moment d’exception » que son « récit de vie » a créé.

« Il serait peut être intéressant de documenter la vie que j’avais …même si son sens se situe encore dans une zone grise… »

À travers ses actions, Laurent exprime son besoin d’être avec d’autres, ce qu’il ne reconnaît pas volontiers.

Les métaphores employées par Laurent :
« À un moment donné, j’avais dit à mon psychiatre… « Pour moi…dans ma tête à moi, de la manière que je vois cela, je me suis dit : « Je me suis embarqué sur un bateau qui n’a plus de gouvernail et qui n’a plus de mât.  Il n’a plus rien qui avance, plus rien qui va nulle part, il n’a plus de raison.  Le mât, les voiles, c’est la passion, c’est l’amour. Le gouvernail, c’est la raison…plus de vent, plus  de vent…plus rien qui le pousse. Puis il est là, un va pas sans l’autre, ça prend les deux ». 

Le psychiatre m’a donné plus de pilules. À un moment donné, ça fait partie de mes démarches. Ça ne me servait à rien de voir un psychiatre. À un moment donné, tu passes au travers toute sorte de réflexions, d’étapes et je me dis que c’est pas en psychiatrie que je vais trouver de l’aide ».
        
Laurent est un homme qui a beaucoup travaillé sur lui. Depuis des années, il s’outille en travaillant bénévolement sur des tables de concertation en santé mentale.  Ayant vécu la « contention » lors d’une première crise alors qu’il était en dépression, il reconnaît maintenant le pouvoir pour ce que c’est. Le spécialiste ne peut que lui donner des médicaments alors que ce que Laurent cherche à exprimer c’est plutôt son manque de direction depuis qu’il a perdu son travail, sa famille et tout le reste.  Le psychiatre ne répond pas aux attentes de Laurent, pourtant il détient un pouvoir de savoir. Le diagnostic de Laurent semble le maintenir en infériorité.

Lorsque je lui demande s’il croit que la réparation des blessures subies est possible, il répondra en deux parties : 

« Mon sentiment, c’est qu’à douze ans, tu peux pas réapprendre.  Pour réapprendre, ça prend de la maturité nécessaire pour être capable de t’évaluer avec les…tu peux réapprendre, mais plus tard. T’as plus confiance…à douze ans, tu fonctionnes sur un programme…t’es programmé. Quelqu’un va essayer de changer ton programme. Dans le fond, ça vient pas de toi, là. Tandis qu’à un moment donné, si tu entres en démarche, tu as 40-45 ans. Là, tu te dis, il y a des trucs qui fonctionnent pas. Dans le fond, ce que tu réussis à faire, tu réussis à le faire sur le plan cognitif. Tu réussis pas à modifier la personne que tu es. Ce que tu fais, c’est que tu réussis à l’accepter, à dire : « Elle est comme ça, cette personne. Moi, je suis comme ça, j’ai des impulsions, comme telles, j’ai des tendances comme…Là, ce que tu fais, c’est que tu t’adaptes, tu adaptes les comportements que tu as. 

(En admettant que l’on place l’enfant dans un autre environnement, Laurent commente ainsi) :

La différence, oui, c’est que le changer d’environnement, ça peut donner des résultats. Dans le sens que, là, tu vas aller le chercher, ce bonhomme là, sur le plan affectif. Tu vas pas aller le chercher sur le plan intellectuel.  Il va se dire : « Ce monde-là, y a pas l’air à me vouloir du mal, je vais essayer de faire quelque chose ». Ça vient pas du tout du jeune. C’est ça la différence ».

Le repli sur soi occasionne une grande solitude
Laurent raconte les expériences de sa vie et parle de ses blessures comme si elles étaient extérieures à lui. Il se compte chanceux d’avoir une intelligence cognitive qui l’a peut être sauvée. Son regard sur lui-même fait qu’il considère que son ultime faiblesse ne regarde que lui. Je me dis que c’est un homme avec une grande sensibilité, mais que le même détachement qu’il utilise pour ne pas souffrir est ce qui l’isole des autres et occasionne par la même occasion un repli sur soi quand il s’agit de relations interpersonnelles. Il vit une grande solitude.

Tout en recherchant un consensus qui vise à le soustraire à un diagnostic qu’il a de la difficulté à accepter, il veut qu’on le reconnaisse.  Mais il demeure inaccessible avec son langage qui juge facilement et sa manière de voir l’autre. Il a endossé la définition de « l’étrange »  par rapport à la santé mentale. Il ne se reconnaît pas dans les personnes qu’il côtoie en santé mentale. Tout en se définissant comme un être plus intelligent que la moyenne, il fait preuve de soumission à l’endroit de son diagnostic.

On dirait tout le temps qu’il tente de trouver « les malades ». Dans son modèle de déficience, il se sent facilement désarmé. Il regarde tout le monde et lui-même à travers cette lentille de ce qui est normal et ce qui ne l’est pas.

« Avec les autres, (en parlant des frères de sa mère) ..Raymond…est déconnecté lui aussi. À un moment donné, il vivait sur la pourvoirie de Robert. Mon père est allé à  la chasse, il l’a vu…les cheveux et la barbe jusque là…pareil à un vieux hippy. Il gossait sur un bout de bois, il est déconnecté….Il est déconnecté, il est renfermé…dans le bois. C’est du monde qui sont pas adaptés dans les termes qu’on entend. C’est du monde de bois. S’ils vont dans le bois, c’est parce qu’ils ont de la misère…vont pas chercher à fonder des familles. Je suis pas tout à fait sûr…peut être que sur le plan affectif, ils ont pas développé des habiletés.  Moi-même, j’ai pas développé d’habiletés beaucoup. J’ai fait un travail pour arriver où c’est que je suis…j’ai bien l’impression que de toute façon…sur le plan affectif, c’est plus difficile de développer des aptitudes que sur le plan cognitif. À un moment donné, c’est comme…C’est creux ».
« Sur le plan cognitif, tu peux t’organiser d’une façon…c’est plus rentable, d’une manière. Sur le plan affectif, …tu peux adopter de nouveaux comportements, des raisons pour les adopter, mais sur le plan affectif, c’est comme…je le sais pas. Une personne qui garde ses sentiments par en dedans…elle peut dire qu’elle va essayer  d’en parler, mais ça ne change pas les sentiments. Il faut comprendre aussi que les émotions là, il peut y avoir certains avantages à les partager, mais c’est pas toujours le cas ». 

L’acteur n’est jamais dissocié du groupe social auquel il appartient.  En me parlant de son milieu, de sa ville natale et de sa difficulté à en sortir, il évoquera pour la première fois le petit garçon qu’il a été dans l’enfance et qui ne s’est pas senti reconnu par ses parents quoique ceux-ci reconnaissent les enfants des autres.

« Comme par exemple, une fois, je me rappelle…ça fait pas si longtemps que …ma mère, elle voit son médecin.  Elle dit à son médecin qu’elle a quatre gars.  Fac, là, son médecin lui dit « Vous devez être grand-mère pas mal de fois ».Elle dit : « Non », elle dit : « J’ai juste une petite fille ».  « Comment ça se fait? Qu’est-ce qu’ils font vos gars? » « Ils devraient avoir des enfants. Les gars, là, sont pas en shape pour faire des grosses familles, tu sais. Ils en arrachent avec eux-mêmes ». 

Un tel travail se fait suite à une analyse de la situation, de soi et de son expérience au regard des perceptions d’autrui en la personne du médecin et de sa mère. À l’issue de cette prise de conscience, Laurent amènera tout de même une distinction importante visant la réconciliation avec ce dur passé.


Il y en a qui sont battus, il y en a qui sont maltraités. Personnellement, je n’ai pas été maltraité physiquement.  J’en ai connu qui ont été maltraité physiquement ».

Cité de « Coupé de soi, coupé des autres : comprendre autrement », Lorraine Loranger, 2008 (ISBN : 978-2-981037-329)

« Avec les autres, (en parlant des frères de sa mère) ..Raymond…est déconnecté lui aussi. À un moment donné, il vivait sur la pourvoirie de Robert. Mon père est allé à  la chasse, il l’a vu…les cheveux et la barbe jusque là…pareil à un vieux hippy. Il gossait sur un bout de bois, il est déconnecté….Il est déconnecté, il est renfermé…dans le bois. C’est du monde qui sont pas adaptés dans les termes qu’on entend. C’est du monde de bois. S’ils vont dans le bois, c’est parce qu’ils ont de la misère…vont pas chercher à fonder des familles. Je suis pas tout à fait sûr…peut être que sur le plan affectif, ils ont pas développé des habiletés.  Moi-même, j’ai pas développé d’habiletés beaucoup. J’ai fait un travail pour arriver où c’est que je suis…j’ai bien l’impression que de toute façon…sur le plan affectif, c’est plus difficile de développer des aptitudes que sur le plan cognitif. À un moment donné, c’est comme…C’est creux ».
« Sur le plan cognitif, tu peux t’organiser d’une façon…c’est plus rentable, d’une manière. Sur le plan affectif, …tu peux adopter de nouveaux comportements, des raisons pour les adopter, mais sur le plan affectif, c’est comme…je le sais pas. Une personne qui garde ses sentiments par en dedans…elle peut dire qu’elle va essayer  d’en parler, mais ça ne change pas les sentiments. Il faut comprendre aussi que les émotions là, il peut y avoir certains avantages à les partager, mais c’est pas toujours le cas ». 

L’acteur n’est jamais dissocié du groupe social auquel il appartient.  En me parlant de son milieu, de sa ville natale et de sa difficulté à en sortir, il évoquera pour la première fois le petit garçon qu’il a été dans l’enfance et qui ne s’est pas senti reconnu par ses parents quoique ceux-ci reconnaissent les enfants des autres.

« Comme par exemple, une fois, je me rappelle…ça fait pas si longtemps que …ma mère, elle voit son médecin.  Elle dit à son médecin qu’elle a quatre gars.  Fac, là, son médecin lui dit « Vous devez être grand-mère pas mal de fois ».Elle dit : « Non », elle dit : « J’ai juste une petite fille ».  « Comment ça se fait? Qu’est-ce qu’ils font vos gars? » « Ils devraient avoir des enfants. Les gars, là, sont pas en shape pour faire des grosses familles, tu sais. Ils en arrachent avec eux-mêmes ». 

Un tel travail se fait suite à une analyse de la situation, de soi et de son expérience au regard des perceptions d’autrui en la personne du médecin et de sa mère. À l’issue de cette prise de conscience, Laurent amènera tout de même une distinction importante visant la réconciliation avec ce dur passé.


Il y en a qui sont battus, il y en a qui sont maltraités. Personnellement, je n’ai pas été maltraité physiquement.  J’en ai connu qui ont été maltraité physiquement ».

Cité de « Coupé de soi, coupé des autres : comprendre autrement », Lorraine Loranger, 2008 (ISBN : 978-2-981037-329)


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.


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