jeudi 10 janvier 2013

Au début, le client vit sa démarche comme il vit sa vie

La mise en oeuvre pour une relation de confiance
Tout ne commence pas par un divan. Il y a d'abord la mise en oeuvre d'une relation basée sur la confiance. Le respect dans le cadre d'une démarche en profondeur est essentiel.

Entrer dans le monde perceptuel intime de l'autre 
Cela implique être sensible à la crainte, à la rage, à la confusion, aux inquiétudes ou quoi que ce soit d'autre dont la personne est en train de faire l'expérience, sans jugements, sans essayer de découvrir des sentiments dont la personne est encore totalement inconsciente. 

Une spéléologie du mental
Chacun commence selon ce qu’il est. C’est une spéléologie du mental. Le subconscient qui en a gardé la trace des événements recherche les situations en lien avec ce que veut régler le client. Dès lors, s’il y a résistance, elles proviendront fréquemment du client avec ses multiples défenses. 



Se laisser aller crée automatiquement des inhibitions. Tant et aussi longtemps que le client ne se rend pas compte que les masques et tous ses mécanismes de défense pour se protéger sont inutiles et n’ont aucun sens, il met en oeuvre tout ce qu'il fait habituellement pour se sortir de l'impasse. Le client est là pour changer, pour redevenir lui-même. À son rythme, il s’abandonnera, révélera ses illusions sur lui, dévoilera ses façons de voir et de penser. Il n’a pas à craindre la réprobation car le jugement moral n'a pas de sens dans une telle démarche.

Les mécanismes de défense du mental
Je donne un exemple: le client qui a des souvenirs pénibles préférerait les garder pour lui. Il « bloquera » sur une angoisse ou un refoulement, ses idées changeant de voie, revenant, repartant, s’arrêtant, enchaînant avec une association, jusqu’à ce que l’émotion, l’angoisse et l’agressivité apparaissent. La mise en évidence des mécanismes dont se sert le client pour vivre sa vie est une étape importante. C'est une source de connaissance de soi pour le client. 

À l’évidence, le client ne perdra pas son contrôle volontaire dans les débuts et il ne suivra pas les commandes émises à son subconscient. Il tentera de subtiliser les siennes tout en jouant le jeu dans un effort tout simple de garder le contrôle. Faute d’exercer une vigilance suffisante,  il tentera de se donner une issue acceptable pour lui. Le subconscient suivra, à la seule différence qu’à un moment donné, le client n’aura plus de place pour se cacher et pour continuer à se saboter. Si le client n’y arrive pas, le malaise physique qui l’indique demeurera exactement au même point. 



La raison des mécanismes de défense
Cette défense ou adaptation pour survivre vient bien de quelque part. Il a bien fallu au client de devoir se couvrir pour ne pas perdre l’admiration, le regard des autres, seule source de son identité. Cette anomalie est peut être accidentelle, mais elle rend le sentiment moral tordu. 


Le désir exprimé du client
Pour l’expliquer, le client a dû, dans l’enfance, avoir à modifier son comportement pour répondre au mieux aux circonstances. Il n’a donc pu se laisser aller à la spontanéité. 



Un autre exemple illustrant les mécanismes de défense
La cliente qui intellectualise tout continuera pendant un temps de le faire durant ses sessions. On cassera cette habitude seulement si la cliente le désire vraiment. C’est un mode de fonctionnement qui a été installé pour se libérer de son bouillonnement intérieur durant l’adolescence. Ceci se rencontre surtout quand l’enfant a manqué d’explications pour lui faire comprendre son monde intérieur. Vivant à la frontière de l’imaginaire, cette aptitude s’est transformée en raisonnement interne et de repli sur soi. La vie est faite d’échanges, mais il arrive que des parents qui vivent eux-mêmes des difficultés ne soient pas présents aux problèmes de leurs enfants. La tête est le centre de contrôle. L’enfant invente alors sa propre version d’un univers qu’il arrive à comprendre. Par la suite, cela devient une deuxième nature. 

Tout est une question d’équilibre. Il y a une place pour intellectualiser, mais dans le domaine des émotions il y a lieu de développer le lâcher prise pour obtenir une meilleure façon de les vivre.

L'utilisation du subconscient
La démarche écologique, dans le sens de ne livrer que le matériel acceptable pour l’individu, livre les informations seulement au fur et à mesure que le conscient est capable de l’assimiler.

De la part du client, tout cela essaie de dire: « En moi se trouve un mécanisme de défense que je voudrais mettre à jour. C’est mon ennemi car il m’oblige à ne pas être libre. Si je le mets à jour, je pourrai le combattre  et me libérer».

La méthode de « récit de vie » est comme nulle autre
Plus accélérée que toute autre forme de « récit de vie », les mécanismes de défense ont moins l’option de se mettre en place que dans une thérapie verbale conventionnelle. Le trajet permet de comprendre pourquoi l’individu a enfoui ses souffrances si loin que possible. Nous dirons que les événements ont été occultés par de fausses sécurités inconscientes. L’espace libéré par le nettoyage peut maintenant faire une place à une « nourriture » de choix pour retrouver une motivation et des repères mieux adaptés à ses besoins contemporains.  

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.






3 commentaires:

  1. J'ai consulté plusieurs psychiatres lors de ma séparation avec mon mari.
    Je cherchais en premier lieu à parler de ma souffrance, mais je voulais aussi éviter de me complaire dans mon rôle de femme abandonnée.
    Dans le bureau avec mon psychologue, un homme, je me suis souvent senti frustrée de ne pouvoir échanger davantage. J’aurais voulu qu’on me questionne davantage sur ce que je ressentais. Un dialogue m’aurait parfois tiré les vers du nez. Quand je disais que telle situation me perturbait, il me posait une question "ah oui, pourquoi cette situation vous perturbe ?" Il m’a semblé que je n'arrivais pas à parler comme ça dans le vide. Parler de choses qui m'ont blessées ou traumatisées ne me vient pas facilement. Je ne parle jamais de ce qui me fait mal. Je voudrais avancer et réagir positivement pour que ma vie reprenne un sens.

    Pouvez-vous m’aider?
    jocelyne

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  2. bonsoir madame,
    Je me sens habitée par un sentiment de peine, de tristesse qui se manifeste plus particulièrement dans la région des segments supérieurs du corps, la région de la gorge. Lorsque ce sentiment de peine s'installe en moi, le serrement de gorge devient plus fort jusqu'à étouffer ma peine. Je ne respire plus; mon souffle s'arrête. Je retiens l'émotion de toutes mes forces en la ravalant. La pulsion est bloquée. J’ai arrêté tout simplement de respirer.

    J’ai fait une autre sorte de thérapie, mais à lire vos blogues, on dirait la même.
    Fanny

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  3. Bonjour à tous,
    Un jour, alors que j'étais dans la jeune cinquantaine, je me suis rendue comte qu'en dedans de moi, il y avait un formidable vide.

    J'avais tenté de bien des façons de le remplir avec des activités, des études, des voyages, des hommes dans mon lit. Extérieurement, j'avais l'air d'une femme comblée, d'avoir réussi ma vie. Personne ne pouvait imaginer le vaste trou, cette détresse de l'âme.

    Un jour, j'ai fait confiance à Lorraine Loranger pour faire la thérapie du tunnel. C'était comme ouvrir une digue.

    J'en avais assez de faire semblant. Je me suis rétablie au fil du temps et j'ai assumé mes frasques d'égo. Je me suis penchée sur moi souffrante et j'ai pris la mesure de ma trahison envers moi-même.

    Aujourd'hui, je suis plus vraie, plus saine aussi. Chaque jour éclaire mon nouveau chemin qui n'a rien à voir avec mon ancienne vie. Je contemple les fleurs de mon jardin et je suis heureuse, je souris à mon voisin et je suis heureuse, je marche et je remarque la nature et cela me comble,

    Merci Lorraine d'avoir été là au bon moment,

    Gisèle V.

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