jeudi 13 septembre 2012

Quand les émotions sont intégrées à la personnalité

L'approche de la thérapie du tunnel
L'approche dynamique-analytique de la thérapie du tunnel (catharsis) est principalement influencée par la psychanalyse dont le père est Sigmund Freud (1856-1939), mais c'est Pierre Janet qui en est le père spirituel avec le "récit de vie émotionnel" (1859-1947).

Les outils de la thérapie du tunnel
Plusieurs outils de la thérapie du tunnel atténuent la tendance dans l’âge adulte à ressentir et à répéter toujours les mêmes souffrances qui proviennent d’expériences douloureuses et de chocs traumatiques survenus le plus souvent dans l’enfance. Le terrain affectif s'en trouve amélioré et l'individu retrouve sa liberté intérieure devenant plus unifié.

Faire la paix avec le passé pour une plus grande liberté et une énergie renouvelée
La thérapie du tunnel va le confronter à ses problèmes passés, à des aspects oubliés ou occultés. De vieux ressentiments envers des personnes proches vont refaire surface et de douloureux secrets longuement refoulés se manifesteront. Des émotions et des sentiments réprimés depuis des années vont se révélés, verrouillés par la peur. Faire la paix avec ces éléments va lui redonner une grande liberté et une énergie renouvelée qu'il pourra dès lors utiliser pour réaliser ses rêves.

Traverser le tunnel de la thérapie du tunnel
Traverser le tunnel de la thérapie du tunnel est une métaphore. Il représente les aspects cachés des expériences non-comprises, non digérées. Le lien entre les expériences non assimilées et l’identité est évident en ce sens que ce que l’on sait aide à nous définir et à donner notre expansion.

La santé émotionnelle s'améliore
En thérapie du tunnel, la prise de conscience a lieu quand un phénomène inconscient, devenu conscient, est « pris en charge », en s’intégrant au MOI pour renforcer l’individu. Quand l’individu met à jour ses conflits intérieurs en thérapie du tunnel au lieu de les nier ou de les refouler…ou de les répéter sans le savoir, d’importants fragments de personnalité sont récupérés et la santé émotionnelle en bénéficie. Évacuer la charge somatique permet à l’état de stress qui était actif dans le système nerveux de se dissoudre. De plus, la prise de conscience réussie conduit l’individu vers de nouvelles actions, vers de nouvelles libertés. 

Les difficultés ont leur origine dans l'enfance
La thérapie du tunnel fait appel au concept d'inconscient et les difficultés présentes sont conçues comme ayant leurs origines dans les conflits irrésolus de l'enfance. La méthode analytique classique consiste à interpréter le discours (où la libre association est importante) pour prendre conscience de l'influence des conflits inconscients sur les fonctionnements actuels afin de s'en dégager. Pierre Janet dira que Freud appelait les incidents à l'origine de la dissociation dans l'inconscient par le nom de refoulement alors que lui, en 1889, y réfère par l'appellation "subconscience par désagrégation. En plus, disait-il, Freud s'est trompé sur l'hystérie féminine en lien avec la sexualité. Cette affirmation se vérifie en pratique clinique.

La thérapie du tunnel comme démarche
La thérapie du tunnel est traditionnellement une démarche individuelle. Des approches, à plus court terme, dont la thérapie de soutien, visent à renforcer les mécanismes d'adaptation actuels afin que la personne conserve le plus possible son équilibre pendant la durée de sa thérapie.

Intégrer le contenu émotif à la personnalité
Toutefois, pour que la personne se libère, elle doit connaître et intégrer à sa personnalité, le contenu émotif, viscéral des réminiscences en question. Il n'est ni facile, ni évident de retourner là où on a eu tant mal que parfois, on aurait souhaité mourir. Les informations sont disponibles le plus souvent avec plutôt l'utilisation d'outils du focusing, mais il est clair que la (les) blessure(s) a/ont non seulement laissé des cicatrices, elles ont miné la vie de la personne jusqu'à maintenant. Elles continueront de le faire jusqu'à ce qu'elle décide d'y retourner pour les épurer, comme on le fait en nettoyant à fond une plaie béante.

L'occultation est liée à un traumatisme
Or le plus souvent, la personne a occulté le traumatisme. Lorsqu'elle vient en thérapie, ce sont ses états émotifs ou ses symptômes psychosomatiques qui persistent et semblent avoir une vie à eux, qui l'y conduisent. C'est dire combien la personne a pu se dissocier pendant l'événement lié au trauma. Il n'est pas rare de voir des adultes dire qu'ils sont en dépression depuis leur tendre enfance.

Le but du mental est de survivre
L'organisme a ce moyen de défense; il peut complètement se couper et oublier ce qu'il ne peut digérer émotivement et auquel il n'aurait pu s'adapter. En tout temps, le but du mental est de survivre, alors pour moins souffrir, ce mécanisme se met en place de lui-même. 

Des surdoués de l’adaptation
Les personnes traumatisées sont des "surdoué(e)s" en ce sens qu'ils ont développé très tôt les réponses les mieux adaptées pour elles, mais il faut savoir que ce ne sont pas les plus saines pour continuer à survivre. Intérieurement, ceux qui se sur-adaptent se sentent parfois des "éclopés". Les non-dits et les secrets abondent: le déni permet de survivre.

Un grand ménage pour regagner sa liberté
Le récit de vie émotionnel et la thérapie du tunnel permettent de redonner aux personnes leur vie et leur liberté en diluant les charges émotives en les intégrant à la personnalité et en reconnectant à des ressources intérieures datant de la vie antérieure à l'événement. Un grand ménage est fait et la personne regagne sa liberté.

La thérapie du tunnel va rétablir la confiance en soi, dans les autres et dans la vie. Elle s'occupera également des sentiments de honte, de culpabilité, de solitude et d’insécurité angoissante. Elle réduira les comportements de survie, en particulier ceux qui permettaient la dissociation du corps.

Le capital humain est plus troublant que les pertes matérielles
La dévastation laissée derrière par le feu des wagons chargés de pétrole à Lac Mégantic y aura laissé son lot de personnes traumatisées. Pendant une période plus ou moins définie, ces personnes revivront l’événement traumatique qui provoquera des sentiments de détresse à cause des images, des pensées et des perceptions. Ces souvenirs répétitifs et envahissants de l'événement se manifesteront en boucle. Les flashbacks induiront des épisodes dissociatives déclenchant le sentiment de revivre l'événement.

Au fil d'un temps variable, la seule exposition à des indices internes ou externes ressemblant à un des aspects de l’événement traumatique (date d’anniversaire, soirée d’été, basse-ville de Lac Mégantic, les sons) provoquera une réaction physiologique d’alerte.

Pour éviter d’avoir ces réactions, les personnes commenceront à organiser leur vie en fonction de ne pas confronter les stimuli associés à l’événement en question.

Le capital humain est plus troublant que les pertes matérielles. Même si les pertes humaines sont très faibles, le feu, l’incendie ravagera parce qu'il modifie maintenant la réponse subséquente de toute personne fragilisée à tout autre stress prévisible. 


Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée. 

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.



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