mardi 10 septembre 2013

Oser se dire pour redevenir libre d'agir et autonome affectivement

Redevenir libre d'agir et autonome affectivement
Redevenir libre d'agir et autonome affectivement devrait vouloir dire « Aujourd’hui, j’ai ajouté ceci à moi; cela s’est dégagé de moi; aujourd’hui, j’effectue tel changement ».

Remettre en question le désordre intérieur
La condition humaine est une condition d’élite en ce sens que tout nous est donné pour un enchaînement lucide que l’on peut remettre en question dans notre société. Quand l’individu souffre d’un désordre intérieur, cela l’empêche de voir clair et de participer à l’évolution de sa propre vie. Toutefois, il peut se sortir de l’inertie.

Devenu conscient, dégagé de ses freins intérieurs, de ses peurs et de son repli sur soi, l’individu peut changer. Mais pour changer, pour se retrouver, il lui faut faire face à ses problèmes et se questionner sur les enchaînements qu’il accepte pour les mauvaises raisons.


La toute première étape est de prendre conscience de sa dépendance
Prendre conscience de sa dépendance est la toute première étape de qui veut s’en sortir. Tant qu'on nie le problème, il est difficile de s’en sortir. Les comportements de dépendance et des sentiments qui vous y maintiennent doivent être examinés et remis en question pour regarder leurs effets négatifs. La résolution de ce problème dépendra de votre attitude.

Mais comme plusieurs le savent, la transition entre la dépendance et l’autonomie affective est insécurisante, il est clair que cela amène des émotions négatives.

Les milieux dysfonctionnels en cause
Toute personne ayant vécu dans une famille dysfonctionnelle, dans une famille où régnaient la violence, l’alcoolisme, la négligence et le manque de communication est susceptible de dépendance affective. Ces milieux sont plus propices à la dépendance affective que des familles où il y avait harmonie, écoute et passablement d’attachement entre les membres.

Combler le vide est une tentative de solution
Si la vie a été marquée par un père manquant ou une mère manquante, il est fort probable que l'on cherche inconsciemment, toute sa vie durant, à combler ce vide dans une tentative de solution. Vient alors la curieuse impression que l’on s’est perdu en chemin, que notre identité est fausse?

Traverser le tunnel, c’est accepter de refaire le portrait casse-tête de moi-même en acceptant d’utiliser des morceaux inconnus, et d’autres déjà connus mais réputés ne pas s’emboîter avec les autres, ceci afin de parvenir à une image vraie de ce que je suis, de tout ce que je suis. 

Les formes les plus remarquées-des indicateurs de dépendance
Ce problème se présente sous diverses formes; parmi les formes les plus remarquées qui sont des indicateurs de dépendance : la peur d'être seul; un désir insatiable d'être aimé;  la peur d'être rejeté; un fort sentiment de culpabilité; un sentiment de honte;  le manque d'estime de soi; la peur de ne pas être à la hauteur.

Traverser le tunnel, c’est vivre une expérience de réconciliation entre les parties de moi que j’ai toujours trouvées inacceptables, inavouables parce que non conformes aux attentes de mes parents intériorisés. 

Les fausses sécurités de l'individualisme
Chacun de nous connait les contraintes qu’amène l’individualisme dans la société moderne pour l’individu vulnérable. Par contre, celui qui fait confiance alors qu’il s’est accroché à de fausses sécurités pourra retrouver la jouissance de toutes ses facultés, sa capacité d’adaptation, son intégrité et son autonomie s’il  s’entreprend à titre personnel.

S'affranchir, c'est trouver la bonne distance
Les frontières émotionnelles tendent à s'assainir avec ce travail et permettent alors de mettre une meilleure distance entre soi et les autres pour restaurer des limites plus saines. Il ne s'agit pas de devoir recommencer à neuf un projet de vie mais de poursuivre en introduisant la bonne distance...dans le couple, dans ses amitiés, dans ses contacts professionnels et personnels.

Pourquoi il est nécessaire d’être entendu
La raison est simple : dans toutes les familles à laquelle j’ai fait référence dans mes articles, il est très rare que l’enfant ait été écouté, entendu et cru. Pendant toutes ces années, seul et abandonné à son sort, c’est lui qui s’est remis en question, qui a souffert du manque d’écoute. La première place pour changer appartient à l’écoute d’une autre personne pour qu’il ne soit pas seul à nouveau. Cela fera partie de la guérison.


L'équilibre comme point de départ
À cette fin, l’équilibre de l’individu deviendra son point de départ. Alors que son anxiété et son angoisse diminuent ou disparaissent quand il raconte son histoire, il retrouvera la joie d’être le centre de l’attention, il possédera une nouvelle compréhension des événements en les revisitant comme adulte. Il retrouvera aussi des ressources ou en découvrira de nouvelles, telle une lucidité tolérante, telle une puissance calme, telle la fin d’une lutte à gagner contre la vie, tel l’optimisme.



Le soi, une construction perfectionnée
Dans le courant de la vie, le soi est une construction péniblement perfectionnée. À son début, ce cadre vide se remplit pour en faire une configuration plus mobile avec des transformations toutes en possibilités. Plus tard, l'individu fixera par convention celles dont il ne veut plus ou ne peut plus se défaire.



Traverser le tunnel, c’est apprendre à me libérer de ces jugements intérieurs de mes parents introjectés face à qui, depuis ma petite enfance, je tente, pour survivre, en étant conforme à leurs attentes et infidèle à moi-même. 

Il n’est pas toujours facile de vivre en accord avec ce que l’on pense et ce que l’on ressent, de se montrer comme on est.

Qu’est-ce qui motive un humain à avoir le goût d’être vrai ?
Quand on ne sait plus qui l’on est, c’est habituellement suffisant pour créer le malaise nécessaire à un changement.

Certains doivent éprouver beaucoup de stress avant d’être motivés à agir et laissent leur anxiété monter jusqu'à ce que cela atteignent leur bien-être et leur santé. Ce sont les ulcères, les maux de tête, les problèmes consécutifs à une pression artérielle élevée qui les poussent à bouger. La plupart de ces personnes concentre leur attention sur les moyens de ne pas être malheureux plutôt que sur les moyens d’être heureux. Le corps (ulcères, migraines, digestion dérangée) a besoin de parler, de se plaindre et de pleurer. Cette phase, indispensable, permet de prendre conscience, de manière violente, parfois, des souffrances refoulées et niées (Anne-Catherine Sabas).

L’autonomie affective ne découle pas de l'amour-propre
L’individu préoccupé par son amour-propre risque d’être susceptible parce qu’il recherche trop l’appréciation et l’estime d’autrui.


Témoignage de Lise:
J’ai entamé ce travail sur moi en me posant bien des questions et en ayant beaucoup de peurs : peur de la maladie mentale, peur d’attraper des maladies de peau (d’autres que moi se sont servis des lieux). Quand j’angoissais, je devenais obsessionnel. Mon subconscient m’a d’abord résisté, j’ai dû apprendre à attendre les informations et je n’étais sûr de rien. J’avais même peur de trouver le bonheur, plutôt j’avais peur d’y croire. Mes angoisses étaient de vrais vampires pendant ma démarche : j’avais même peur de verbaliser tout ça de peur que ça s’accroche et que ça s’enracine. 

Mais je suis heureuse de dire que finalement, je me suis abandonnée pour revisiter ma vie et j’ai débarqué de toutes mes peurs. Ma démarche m’a démontré toutes mes relations affectives vides de sens. Je me suis mise à voir pourquoi il me fallait changer et j’en ai parlé à Lorraine. Au début, c’était dur, c'était des efforts au quotidien avec un plan d’action, mais chemin faisant, je me suis sentie plus sûre de moi...

Témoignage d'Annick
J’ai vécu plus de 20 ans avec Salomon. Au début, nous étions comme tous les couples, mais un jour, j’ai su que nous avions traversé une espèce de frontière. Quand il disait blanc, je devais dire blanc…pas toujours de manière aussi franche, mais il fallait que je me range de son bord. Je n’ai pas discuté, j’ai compris que parmi les enjeux de notre relation, il y avait ce rapport de force entre nous deux.

Lorsque je prenais le risque d’exprimer le fond de ma pensée, Salomon révélait des aspects de moi dont je ne voulais pas parlé. Cela m’indignait mais je savais bien que d’en parler aurait amené d’autres conflits. En conséquence, je me suis bornée à endosser ce qu’il disait; ainsi, nous gardions la paix.

Depuis notre séparation, j’ai essayé de me rebâtir mais je ne savais pas qui j’étais. Je me cherchais et ma dépression me rendait d’autant plus vulnérable que je croyais que j’étais vraiment nulle. J’avais peur de faire de scènes inutiles, pour arriver toujours à la même impasse. Les querelles devant les enfants menaient toujours vers le même résultat final : je choisissais de m'éteindre.

Je ne peux pas parler pour Salomon, mais pour moi, le prix à payer, c'est une forme d'indifférence intérieure. Je ne souffrais plus. J’étais au neutre. En fait, c’était comme si je devenais  psychologiquement ou émotivement morte! Cette perte de soi, c'est la démission, avec la nostalgie ou l'amertume qui suivaient de près. En dedans, je mourrais. Plutôt que de continuer à ressentir la colère qui montait pour briser le cercle vicieux, je l'étouffais et je m’étouffais.

Si je suis mon cheminement, plusieurs maux accaparaient mon attention: dépression, angoisse, phobies, stress, migraines, maux de dos. Au lieu de faire face et de prendre des décisions qui s’imposaient depuis un temps, j’ai fui et j’ai tourné en rond en développant toute sorte d’intérêts qui me distrayaient. Je m’étourdissais pour ne pas faire ce qui demandait d’être fait. J’en ai payé le prix fort. Les sentiments et les émotions, transformés en symptômes ont fini par empirer  la situation. J’ai dû mettre du temps pour me soigner occasionnant encore un délai dans ma situation qui ne s’améliorait pas. Je ne faisais que m’enliser car je ne voulais pas comprendre que j’étais ma propre ennemie. Il s’en est fallu de peu pour que je mette fin à mes jours : mes enfants m’ont servi de boussole pour reconnaître les indices majeurs de mon malaise grandissant. Ils ont mis des mots sur mes crises de panique qui reflétaient les leurs et finalement, j’ai compris qu’il fallait briser le cercle vicieux. Ma thérapie m’a redonné MOI.

Un terrain solide de reconstruction 
Un terrain solide de reconstruction a été retrouvé avec un équilibre physique et mental. Plus sereine, Annick apprend à connaître ses limites et à les nommer. Sa spontanéité revient : elle cache moins ses sentiments et ses réactions. C’est un signe de reconstruction.


Témoignage de Anna
Le pouvoir de mon subconscient m'a ramenée.....cela m'a aidé énormément dans la quête du JE, dans la quête de mon moi... 

Grâce à ce travail, j'ai vaincu certaines phobies et plusieurs craintes qui m'empêchaient d'avancer à ma pleine mesure. Il me reste encore bien du travail sur moi-même à faire mais je sais que j'en suis capable. J’ai modifié certains comportements, je prends mieux en compte mes besoins personnels...


La quête de soi-même est le plus beau voyage que l'on puisse entreprendre. Ce n'est pas le voyage le plus facile mais je puis vous assurer qu'il est le plus gratifiant et le plus porteur de bonheur... 

Message de Lorraine Loranger
Dans une société qui confond vitesse et résultats, ceux qui apprennent à ralentir vivent mieux le présent dans toute sa capacité. Ma pratique propose plusieurs ateliers pour la gestion de stress: apprivoiser le récit de vie, la communication non-verbale et prochainement la relaxation sensorielle avec 16 thèmes différents sont parmi les plus utiles. Des conférences sur la gestion de stress sont disponibles sur demande.

Commencez chaque journée comme étant une nouvelle journée, trouvez votre destinée, croyez en qui vous êtes et en qui vous voulez devenir.

Créez la vie que vous désirez. Commencez votre trajet avec une démarche puissante en possibilités...celle d’une nouvelle vie…la vie que vous voulez…retrouvez votre pouvoir  pour prendre en charge votre destinée.

Merci de soutenir la mission éducative de Lorraine Loranger en transférant ce communiqué à vos contacts intéressés.




2 commentaires:

  1. J’étais une femme qui se sentait toujours coupable de tout. Quand mon mari se réveillait de mauvaise humeur, je croyais systématiquement que j’étais en cause. Je me demandais dans ma tête "qu'est-ce que j'ai fait ?"
    Lorsqu'elle j’étais avec une de ses amies ou même un inconnu qui tirait la mine, j’avais souvent l'impression que c'était ma présence qui le mettait à la gêne. Ce sentiment de culpabilité agissait tel un cercle vicieux et faisait, boule de neige. Je finissais par quasiment admettre que mes défauts, mes imperfections, mes fautes imaginaires me rendaient coupable de tout. Depuis ma démarche,, je me sens moins dépendante du regard d’autrui. Mon estime est plus haute et je me fais davantage confiance. Mignonne T.

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  2. Je n’ai pas eu une vie de rêve. J'ai vécue pas mal de difficultés dans ma vie, ce qui a fait que je n'ai pas été la super fille populaire qui participe à toutes les activités sportives pour gens bien vivant dans une jolie banlieue.
    Ma mère avait des problèmes de santé mentale et dans ma famille, tout le monde me rabaissait sans arrêt.
    J’avais 42 ans quand j’ai entamé ma démarche. J’ai revisité plusieurs événements de mon passé et j’ai pleuré toutes les larmes retenues, c’est certain. Entre autres, je me suis mariée par amour pour me rendre compte à quel point j’ai forcé pour aider mon mari à se faire une réputation et un joli monticule qu’il n’a pas voulu partager lors de notre divorce. J’en ai été tellement abasourdie que j’ai accepté son offre qu’il disait acceptable. Sans ma démarche, je n’aurais jamais eu assez confiance en moi pour embarquer dans une démarche juridique qui vise à me donner ce qui me revient de droit. L’ancienne « moi » aurait enduré son sort.
    Merci de m’avoir accompagnée, M.T.

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